Red blood...

[Terkoyz]

Mars. Depuis que vivre sur la Terre est réglementé par des règles très strictes, c'est çà dire depuis presque 1500 ans maintenant, la planète la plus importante, en dehors de la culture, est Mars. Sur les deux cent soixante quinze milliards d'habitants (toutes races confondues) qui y vivent grâce aux cultures souterraines (-13000m de profondeur en moyenne) très peu sont considérés comme pauvres. Et c'est le cas, car autrement, comment l'OPU pourrait-elle maintenir l'ordre? Les gens sur Mars sont heureux, alors pourquoi cette planète? Pourquoi pas une planète où il y a plein de problèmes comme Mysrios? On pourrait y défoncer du monstre!

Mars est considéré comme le centre de l'univers connu, et je vous rappelle que nous sommes en pleine guerre civile (ça fait 91ans), la FSSU et l'OPU, composées d'une majorité des 6 peuples reconnus (Amecrons, Polyros, Vestus, Humains, °Arus et Eras), on toujours réussit à stopper toutes offensives majeurs sur les planètes et systèmes importants, tel que le système père, le système Hyure (Mysrios) ou le système Ettemula (Klamen).

Mais, il y a maintenant 24heures, un commando dotés des technologies les plus avancés en matière de furtivité, a réussit à hacker le système d'admission du portail inter-galactique du système père. Le Vaisseau mère de la FSSU "Gardian of Terra" ainsi que sa flotte de 250 croiseurs, 1500 frégates et 100000 vaisseaux se positionna entre Neptune et le portail, pour protéger l'usine Urano-Neptu (qui fabrique des vaisseaux pour la FSSU et qui est accrochée à Uranus et Neptune). Laissant Mars en arrière ligne, l'amirauté a fait abstraction du commando disparu. Une tête de pont rapides à été crée entre la ligne de front en orbite de Neptune et Mars, elle n'a durée que 10 secondes, mais cela a suffit. 784 Soldats se sont téléportés sur Mars durant cet interstice. Directement, une pagaille incroyable s'organisa (je ne sais pas si c'est possible su'un pagaille s'organise...) Permettant au soldats menant l'assaut de rapidement prendre le contrôle de la tour de communication de Mars (150 KM de haut, c'est la plus grande.), et aucun signale de détresse n'a put être envoyé avant...

Dilitirio, tu te trouves sur l'avenue du Ciel (c'est la seule avenue avec une vue sur le ciel, les autres sont trop basses), et le fait que tu ne fais pas attention aux autres ne te permet pas de juger comment les gens se comportent. Autour de toi, les gens fuient dans la direction opposé à la tienne, pendant ce temps, tu sirotes tranquillement un jus de fruits quelconque. D'un seul coup, ton attention se porte sur autre chose que ton délicieux et précieux (pour toi...) liquide. Un blindé léger de la FSSU explose en un magnifique nuage de flammes, tu es projeté à terre sans pitié par le souffle de l'explosion. Tu te masses la tête en te relevant, et remarque deux jolies armes à feu pointées sur toi. Tu évalues tes chance de survie à 1%, puis en prenant en compte ce qui se passe sur la droite de tes agresseurs, tu passes à 54%. Une vieille jeep écrase tes possibles exécuteurs. La pilote (Sefy) te choppe au passage en perdant le moins de temps que possible. Vous sortez de l'avenue sans dire un mot, et abandonnez la jeep dans une ruelle déserte, étroite et sombre.

Que faîtes vous?

[Sefy]

Sefy saute de la vieille jeep, et s’éloigne sans se presser, un peu d’amertume au cœur due au fait qu’il lui faut abandonner un véhicule aussi sympa qu’une jeep. Elle ne dit rien, ne fait qu’avancer, en regardant le bout de la ruelle, qui s’étire, presque sans fin aux apparences. Se balader dans les ruelles sombres ne la dérange pas le moins du monde, vu qu’elle à été habituée à vivre entre ces deux murs parallèles. Le jeune homme qui est derrière elle ne l’intrigue pas beaucoup, mais sa façon d’être dans la lune la dérange un peu. Il faut être fou et sourd pour ne pas se rendre compte des mouvements de foule comme celui de l’avenue du Ciel. Il a faillit se faire tuer à siroter son jus de fruit.

*L’imbécile, il n’ira pas loin celui là, à ne pas faire attention.*

De part son naturel inexpressif et non sentimental, qui est commun à la grande majorité des °Arus, elle le laisse sur place. Sans se retourner. Un grand blanc s’installe, le vent…

[Dilitirìo]

Le Savant finit son jus de fruit et le balance nonchalamment derrière lui. Pas mauvais. Il sifflote un coup et examine la jeep. Puis il se retourne, comme s'il avait oublié et dit :

"Ah oui, merci. Maintenant je suppose que je n'ai plus qu'à marcher quelques minutes pour aller là-bas."

Il se parle un peu tout seul. D'ailleurs, il n'a nulle part où aller. Juste une réponse préparée à l'avance car la politesse oblige. Dilitirìo se rapproche d'elle et l'examine brièvement. Il se fiche un peu de l'apparence des gens, mais il fait cela pour s'en souvenir.
Il regarde la ruelle sombre et affiche une expression de mécontentement. Un évènement très rare en ce qui concerne Dilitirìo. Les ombres l'attendent, il en est sûr. Il a déjà oublié les soldats qui ont tenté de l'abattre. Ou plutôt il s'en souvient, mais ce qui est fait est fait. Il a eu de la chance que sa sauveuse arrive à ce moment-là. Il n'aurait même pas eu le temps de finir le jus de fruit avant de se faire trouer par les balles.
Dilitirìo décide de suivre cette femme. Apparemment, la ville n'est plus que chaos et désordre, peu importe la raison. Il n'a rien d'autre à faire et accessoirement, être en groupe augmente les chances de survie. Du moins, normalement...
Le Savant baille bruyamment. Cette ruelle n'augure rien de bon. Le cliché des ruelles sombres le faisait vomir. Le point positif : pas de blanc. Il calque son rythme sur celui de la femme et plonge de nouveau dans la lune sans regarder devant lui.

[Terkoyz]

Le savant et la pilote marche légèrement décalés, Dilitirio étant un peu derrière Sefy. petit à petit, la ruelle qui leur paraissait déserte, est en fait bondée de mendiants en tous genre. Mais le duo les ignore et continue leur interminable et monotone route vers le bout de la ruelle. Un mendiant attrape la main de Dilitirio, qui essaye de la retirer mollement, mais le mendiant ne lâche pas. Dilitirio se tourne vers le mendiant, mais au lieu de lui vociférer des insultes à la tronche, il se fige, terrorisé (EC)... Du blanc! L'°Arus s'arrête, troublée par la scène peu orthodoxe. Le mendiant, aveugle, s'approche de Dilitirio:

"Par de multiples périples tu arriveras, tout seul tu n'y arriveras pas. L'union fait la force, mais la ruse triomphe! Le sang coulera rouge mais tu peux le faire revenir, tout autant que la grande rouge deviendra calme et prospère. Mais avant le chaos!"

Le duo se regarde un instant, puis un peu gênés, se retourne vers le mendiant qui disparaissait dans l'ombre.

"la ruse! La ruse triomphe sur la force et le nombre!"

Laissant pantois nos deux protagonistes, il n'est plus.
Légèrement choqués par cet homme, Dilitirio figé par le blanc, ils ne bougent plus. Jusqu'à ce que la pilote entende un bruit suspect, et qu'un polyro arrive.
L'imposant colosse, mesurant au moins 3M50, force le respect.

"Bienvenue chez moi, petites colombes, malheureusement pour vous, ma famille à besoin d'argent..."

Et sans vous faire attendre, il se jette sur vous et... tombe lamentablement par terre son arme tranchante retournée contre lui (je vous avais dit que les dès étaient cheatés avec moi! là il a fait 19 puis 20! ). Vous vous regardez, puis regardez le cadavre du pauvre type qui était si inquiétant, et vous éclatez de rire, n'en pouvant plus! Après cette séance de rigolade, que faîtes vous?

[Dilitirìo]

Dilitirìo regarde les mendiants sans rien penser. Quand un de leurs comparses lui attrape la main, il est un peu surpris et avec sa molesse habituelle il essaye d ela retirer sans finalement opposer une réelle résistance. Le Savant se fige d'horreur quand il voit les habits du mendiant. Du blanc de partout ! L'adolescent essaye de reculer mais finit par tomber à terre et reste inerte au sol, regardant le mendiant.
Celui-ci commence à déblatérer des phrases formulées avec soin. Le Savant sort de sa torpeur et écoute attentivement. Il regarde Sefy avec gêne et, quand le mendiant parle il se met finalement à sourire.
Comme c'est ironique... Lui, qui posait des énigmes, s'était fait avoir. On avait retourné son propre jeu contre lui.
Le Savant réfléchit un peu à l'énigme tout en voyant les images du blanc de l'homme qui le perturbe. Il devine que le mendiant est une sorte d'oracle. L'interprétation normale et rapide de l'énigme pour Dilitirìo était :

*Je vais être dans la merde de nombreuses fois, mais si je suis seul mes chances de survie restent à 1%. Il faut que je sois en groupe pour que mes chances de survie augmentent, mais il ne faut pas non plus prendre la grosse tête et croire à l'invincibilité ! Il y aura beaucoup de morts, mais je peux les faire revenir? Guérir les blessures de la ville où aider de pauvres gars... je ferais pareille pour la grande rouge, soit Mars, probablement, qui redeviendra calme et qui vivra heureuse et qui aura beaucoup d'enfants. Mais avant, adieu les jus de fruits et bonjour les flingues.*

Sans faire part à Sefy de son interprétation basique, il se demande si cette énigme n'est pas un problème tordu encore plus complexe que l'interprétation normale et logique qu'il en avait fait. Il laisse place à de nombreuses hypothèses étranges mais qui ont un sens pour lui. Ils sont alors perturbés par un Polyro ! Ha ! Ca faisait longtemps ! Il lâche quelques menaces avant de se faire seppuku comme un noble samouraï des temps reculés.

Dilitirìo laisse le cadavre là où il est. Si Sefy veut le fouiller, elle le peut, mais les mendiants ne vont pas tarder à se jeter sur le cadavre pour récupérer ses biens voire le dévorer. La décadence humaine répugne Dilitirìo, mais elle ne peut être inexistante. Le Savant se dépêche de poursuivre sa route dans la ruelle sombre, fuyant les mendiants blancs.

[Sefy]

Sefy fouille le cadavre du maladroit.

*"la ruse! La ruse triomphe sur la force et le nombre!" *
*La maladresse… et la connerie aussi…*

Sefy arrête de rire. Puis regarde le gamin : il a été terrorisé par le mendiant, qui était pourtant plus qu’inoffensif. Elle se dit qu’il est peut-être temps de faire connaissance, vu ce que l’oracle a dit. Mais elle n’est pas pressé, même si Mars est entrain de se faire attaquer sans que personne ne réagisse, ni que la flotte revienne… Les soldats envahisseurs sont drôlement bien préparés, les vaincre sans aides extérieurs risque d’être très compliqué.

« En fait, je m’appelle Sefy, je suis pilote de la FSSU. Et toi ? »

La réponse n’est pas importante à ses yeux, le but étant d’engager la conversation et de faire passer le temps. Aussi peut être trouver une solution aux problèmes rencontrés récemment. Le gamin se presse de fuir la zone, il a peur du noir ??? Sefy s’engage avec lui sur la route de leurs sombres chemins.

[Terkoyz]

Sefy fouille le cadavre du clampin, et récupère une "dague de précision" (1D6+6 AT/AD+1 CHA/COU-3, tu ne peux pas l’équiper...). Puis se relève et suit Dilitirio qui s'en va d'un pas un peu nerveux. Les deux compères voit le bout de la ruelle s'approcher, la lumière les inonde, et...

"Feu!!!"

Un déluge d'obus passe juste sous leurs nez, ils reculent d'un coup, apeurés. Mais, poussés par la curiosité, ils regardent ce que ça visait. Et au fond du trou creusé par les projectiles, gisent trois corps de soldats, des soldats qui portent le même uniformes que les envahisseurs.

"Ben tient alors, un civil et une de la FSSU! (moquerie) Tu peux pas rappeller t'as putain de flotte pour venir nous aider! On est pas des soldats d'élites nous, on se fait massacrer si on est pas en surnombre d'au moins dix contre 0,1..."

Les deux intéressés se retourne pour trouver en face d'eux deux 4x4 de police, un Véhicule de transport blindé et un tank anti-infanterie. Leur locuteur les regarde droit dans les yeux, genre : Bienvenue dans MON escouade! Dilitirio et Sefy sont invités à monter dans le VTB avec le chef.

"Salut à vous, ici vous êtes en sécurité. Je suis le sergent Treft, des forces de police de Mars. (vers Sefy) Si tu veux nous aider, ce VTB est à toi, le pilote c'est fait sniper par un des connards qu'on vient de dessouder. Ce qu'on vient de leur balancer dans la tronche, ça suffit à peine à les tuer. Et encore, y en a beaucoup qui survivent à ça... Quand à toi petit, tu peux rester avec nous jusqu'à ce qu'on te trouves un coin tranquille, tu ne nous es d'aucune aide, à moins que tu n'ais de super pouvoirs!"

Il continue de vous expliquer que les ennemis sont extrêmement bien équipés, et très dangereux. Il souligne encore une dizaine de fois l'inutilité de Dilitirio. Mais il est soudainement interrompu par un message radio qui demande des renforts. Tout les pilotes se dépêchent d'emmener les soldats au front, y compris Sefy. Mais lorsque vous arrivés là bas, il ne reste plus qu'une carcasse d'un tank, une dizaine de corps et un seul Fusillier ennemi en plein milieu. Treft et ses sous fifres ouvrent le feu à toute puissance, mais il ne semble pas prendre des dégâts très importants, ils sont en effet très minimes. Le fusillier ne bronche pas,, puis sort son arme, se la cale contre sa tempe et se tire une balle dans la tête... (j'en ai marre des dès! ). Tout le monde se dirige sur le cadavre, ne remarquant rien. Piégés par une embuscade, comme des bleus... Les ennemis sont cependant à bonne distance de vous, et les 19 policiers se planquent derrière des morceaux de titane de la route qui sont quasi à la verticale autour d'un cratère. vous sautez vous aussi au centre du cratère. Que faîtes vous alors que l'échange de tire commence, vous ne savez pas combien ils sont, les véhicules sont inaccessibles, et vous vous faîtes canarder.

[Dilitirìo]

"Enchanté. Moi c'est Dilitirìo."
L'adolescent n'a pas vraiment l'air enchanté, car son visage reste impassible. Toujours en train de rêver, il traverse la rue tranquillement.

Dilitirìo écoute avec un petit sourire le bruit des obus qui éclatent et qui répandent l'odeur de la mort dans la ville. On peut en faire des métaphores et des poèmes, avec cela. Il n'aime pas particulièrement voir les gens mourir, mais il n'y peut rien.
Le Savant regarde l'escouade d'un air blasé et le sergent Treft qui propose une offre croustillante à Sefy. Apparemment, les adversaires sont des monstres...
Quand Treft le regarde et lui parle de se cacher, il sourit. Oui, un sourire en facade. Aucun super pouvoir. Cela fait un peu rager l'adolescent mais il ne réplique pas. Il a enduré plus de souffrances que ce pauvre sergent pourri gâté par les privilèges de ses fonctions a pu expérimenter.
Lorsque le sergent souligne plusieurs fois son inutilité (justement fondée), le Savant affiche un grand sourire, si large qu'il en parait exagéré et faux.

"En effet, je suis inutile."
Il a peut-être jeté un froid.
L'appel radio retentit et Dilitirìo soupire. Il n'y a pas vraiment de pause entre les combats, non? S'il n'y a que ça, comment l'adolescent pourrait-il utliser la ruse ?

Le Machina sapiens regarde, impressioné, le Fusilier au centre de ce massacre. Il se demande combien de pilules ce type a du prendre pour des résultats aussi convaincants. Peut-être qu'il a été trafiqué, lui aussi. Le Savant se gratte la tête quand le Fusilier, qui possédait un fort charisme, se tire tout seul une balle dans la tête. Les effets secondaires des expériences, une donnée souvent ignorée par les scientifiques de tout poil.
L'embuscade les saisit et Dilitirìo panique un chouia. Il regarde vite Sefy d'un regard qui indique qu'entre être combler le vide en tant que cadavre et combler le vide en tant que vivant, il n'y a qu'un saut. Le Savant se jette dans le cratère et se cache du mieux qu'il peut. Quand un des groupes aura gagné, il pourra se rendre tranquillement et être fait prisonnier. De toutes façons, que peut-il faire à part attendre ? Sortir pour être criblé de balles ?
Le Savant examine tout de même l'intérieur du cratère et regarde s'il n'y a pas un objet utile ou un passage qui leur permettrait de sortir discrètement du champ de bataille.
Puis, il fait part de ses découvertes (s'il y en a) à Sefy. Il ne le dit pas aux laquais de Treft, parce qu'il n'a pas envie.

[Sefy]

*Dilitirio, le poison, ce n’est pas moche… *

Mais la réponse à sa demande n’engage pas la conversation comme espéré, et à la place, des bruits de combats incessant et furieux traversent leurs tympans, ainsi que le quartier. Elle et les siens ne croient pas en la chance ou le hasard, mais plutôt aux statistiques… Elle ne prend pas la peine, cependant, de faire des calculs, elle essaye juste de trouver un moyen de s’en sortir sans trop de dégâts. Le gamin n’a pas l’air méchant, juste un peu asocial. Elle recule lors du passage des obus, qui est assez impressionnant. La rencontre avec les forces de l’ordre est inespérée, même si Treft n’est pas particulièrement sympathique, n’arrêtant pas de souligner l’inutilité de Dilitirio.

*Putain, il est lourd avec le gamin.*

Mais le gamin l’avoue lui-même, ce qui jette un froid gigantesque vu que le jeune paraissait plus que soûlé d’entendre à répétition la même insulte.

Elle chuchote à Dilitirio « il te le payera… tu lui montreras que tu n’es pas inutile ! »

Treft lui propose un deal, elle n’avait pas eu souvent l’occasion de piloter des VTB mais elle y arrivera. Puis un appel au secours se fait entendre au travers de la radio. Et tous les policiers démarrent au quart de tours, pilotant et en traversant le plus rapidement possible les rues dévastées. Ils arrivent devant plusieurs corps de policiers et le squelette d’un tank. Un Homme se tient au centre de ce carnage, inspirant la peur. Mais celui-ci retourne son arme contre lui et se suicide devant leurs yeux. Toute aussi pressée que les autres, elle se dirige vers les cadavres, losque l’embuscade leur tombe dessus. Dilitirio se jette dans le cratère, et elle non plus n’hésite pas longtemps. Au fond, elle ne prend pas le temps de regarder Dilitirio chercher un moyen de s’échapper et se plaque contre le rebord du cratère, elle essaye de tirer sur les embusqués, en restant un maximum à couvert. Il faut gagner un maximum de temps pour Dilitirio, et ils les laisseront ici si possible, eux se tireront !

[Terkoyz]

Vous êtes canardé de tout côté, Sefy tire avec son pistolet, mais rate. Pendant ce temps, Dilitirio fouille le cratère, pour l’instant sans résultat. Un objet de la taille d’un poing tombe dans le cratère, tout le monde se tourne vers lui, notamment Dilitirio qui est seulement à 2mètres de l’objet. Qui se révèle être une grenade lacrymogène, la fumée explose d’un coup, renversant Dilitirio, et recouvrant la zone de l’embuscade d’un brouillard épais. Personne ne voit plus loin que 1mètre devant lui-même. Plusieurs cris, ainsi que des corps qui tombent au sol se font entendre.

Sefy reste plaqué contre le bord du cratère, retenant ses dents de claquer vu la peur que lui inspire cette situation. Mais Dilitirio, plein de courage, essaye de retrouver la dernière position de sa partenaire, et il réussit. Il se dirige vers elle, mais une ombre noir, aux yeux brillant de rouge passe devant lui, sans le remarquer. Mais Dilitirio n’est pas intimidé, il devient tellement courageux qu’il risque de faire des bêtises (CC…). Mais il se retient de justesse, et sans faire de bruit, tout en trébuchant… Il tombe nez à nez avec ce qui les sauvera. Il se relève, prend le bras de Sefy, qui le reconnaît au dernier moment, et qui allait lui tiré dessus. Il l’amène à sa découverte, mais leur chemin est barré par un Soldat lutteur.

Le tueur exhibe ses deux vibrolames à trainées, et les fait danser devant nos deux protagonistes, qui ne sont en aucun cas apeurés (CC… j’en ai marre !!!!!!), déterminés à atteindre les égouts sur lesquels Dilitirio est tombé littéralement. Le soldat n’est pas découragé, mais les prend plus au sérieux. Il est en armure orange, comme le fusillier qui se tenait au centre du précédant carnage, Dilitirio détermine par l’insigne qu’il porte à l’épaule qu’il est de l’OSI. Il est plutôt sec, mais musclé, vous ne savez pas si son armure gène ses mouvements, mais vous savez que ses vibrolames ne sont pas à la portée du premier venu. La seule partie nue est son visage, reflétant une haine profonde et un dégout hostile.

La bouche d’égout est à peu près deux mètres derrière lui, vous ne la voyez pas très bien, mais le brouillard commence à se dissiper. Vous êtes un peu au dessus de lui grâce au dénivelé, mais seulement de quelques centimètres. Sous vos pieds, c’est de la terre, des cailloux, à votre gauche, il y a des combats au corps à corps, majoritairement gagnés par les soldats de l’OSI. A droite, c’est un peu plus clair, même si vous voyez un soldat de l’OSI prendre un policier par la nuque, le soulever, et l’ouvrir en deux du menton jusqu’à l’entrejambe avec son couteau. Derrière vous, le bord du cratère 5mètres plus haut. Vos chances sont petites, mais qui ne tente rien n’a rien.

D’ailleurs, vous entrapercevez Treft, qui tue un des soldats à mains nues. Une seringue, d’un produit non identifié, appartenant au pauvre clampin terrassé par le sergent, atterrit aux pieds de Dilitirio miraculeusement sans se casser, que faîtes vous ?

[Dilitirìo]

Dilitirìo dans le feu de l'action, repense aux paroles de Sefy. Cela aurait pu s'apparenter à de la gentilesse, mais Dilitirìo, blasé, pensaitq que c'était plus de la pitié qu'autre chose.
Il la regarde, d'ailleurs, en train de tirer sur les ennemis qui sont difficilement visibles. Quel bazar...
La grenade lacrymogène picote les yeux du Savant qui se couvre la bouche. Il aimerait bien pouvoir utiliser des armes chimiques et biologiqeus lui aussi, mais ce n'est pas pour tout de suite.
Dilitirìo n'est nullement effrayé par ce combat. Il est plutôt las d'entendre des explosions et des cris de rage et de souffrance. Il ignore son monde, comme il sait si bien le faire, et se dirige vers la pilote. L'ombre dôté d'yeux rouges le fait quand même un peu trembler. Ce n'est pas rien, de voir un truc comme ça.
Il regarde Sefy, qui lève son arme pour lui tirer dessus. Par instinct, il abaisse le bras et se rapproche d'elle pour lui montrer que ce n'est pas un ennemi. Après lui avoir fait comprendre le classique "On se tire" regard, il se retourne et se dirige vers leur porte de sortie.
La fumée l'agace. Il ne peuvent pas leur foutre la paix ? Le Machina Sapiens ricane alors tout seul. Quelle question idiote... Comme si la paix et la tranquilité existaient. Dans une autre vie, surement.
D'ailleurs le Savant se demande ce qu'il a fait dans une autre vie pour voir un Soldat armé de deux vibrolames leur barrer le chemin. Il gémit de dépit mais reprends un peu d'espoir quand il voit la bouche d'égouts. Il n'a pas trop envie de traîner là-dedans, mais s'ils doivent aller par là...
Le soldat appartient à l'OSI.
Dilitirìo resserre le poing et son regard inexpressif se baigne de rage.
Saletés de scientifiques.
Le Machina Sapiens et jette un bref coup d'oeil à Sefy et il a soudain envie de se tirer vite avec elle. Les scientifiques lui donnent envie de les tabasser mais ce sont également une des plus grandes sources de ses peurs. Et puis, le mendiant leur a bien dit de erster clairement en groupe...
Le Savant réfléchit rapidement. Le Soldat étant de l'OSI, il y a quelques chances pour qu'il devine que Dilitirìo est un Savant. S'il est assez intelligent. En fait, il ne peux pas le deviner, mais s'il raisonne bien...
Dilitirìo se baisse pour saisir la seringue. Cependant, il fait semblant de la prendre. Il veut faire croire que sa priorité est de saisir la seringue, alors qu'en fait il prends la plus grosse pierre à proximité pour lui lancer dessus. Lorsqu'il aura fini, il récupère la seringue et se déplace sur le côté pour atteindre plus facilement la bouche d'égout.

[Sefy]

*Putain, je vois que dalle, y en a trop !*

Sefy n’arrive pas à ajuster ses cibles, il faut dire qu’a la base elle est pilote… Elle rate sa cible de peu, lâchant un petit soupir d’exaspération. Canardée, elle se baisse pour ne pas mourir ; quoi de plus normal ? Elle se retourne brièvement pour voir ou en est Dilitirio, mais son regard se fixe sur la grenade qui atterrit pas loin de lui.

*Là ça y est, je vois vraiment que dalle.*

Sefy entend les craquements d’os et les cris, les corps qui tombent et des coups de feu. Elle se couvre la bouche avec sa main, de peur que le claquement de ses dents n’attire quelqu’un. Prise de peur, paniquant, elle ne bouge pas, et reste plaquée contre la paroi du cratère. Soudain, une ombre arrive rapidement. Sefy tend son bras au bout duquel se trouve son pistolet et appuie lentement sur la gâchette, mais de l’autre côté du canon, c’est Dilitirio. Elle réagit rapidement et relâche son bras, évitant une perte alliée… Mais le savant ne lui laisse pas de répit, et l’attrape par son bras libre. Il la tire, confiant, au travers de la bataille qui fait rage de tous les côtés. Elle rougit, c'est la première fois que quelqu'un vient la sauver comme ça, en dehors des baroudeurs de la FSSU lorsqu'elle avait 14 ans.

(chuchote) "Merci... je... je... j'étais figé de peur."

*Qui est-il? Que fait-il? Quel est son but? Il cache son jeu d'une manière bizarre... Je suis intrigué. Est-ce de l'amitié? je ne sais pas, cela m'est inconnu, je ne comprends pas.*

Puis il s’arrête, et elle met un petit moment à comprendre que le type qui danse avec deux vibrolames, qui laissent des trainées de lumière à cause de ses mouvements, n’est pas un guignol, mais un ennemi… Le brouillard se dissipe, et leurs policiers se font dessouder, à part Treft, qui est en fait plutôt puissant. Dilitirio agit en se baissant, libérant la ligne de mire de Sefy, qui ajuste le visage du soldat, le visant juste au dessus de son nez. Elle contracte chaque muscle de ses poignets, de sa main, de son bras, de ses doigts. Une détonation retentit, le projectile lancé à grande vitesse dans la direction du soldat…

[Terkoyz]

Dilitirio prend l’initiative, en se baissant très rapidement, plongeant dans la direction de la seringue. Sefy, à peine son allié baissé assez pour pouvoir viser la face du soldat, l’ajuste (PRE-5, faut faire 1 pour y arriver !!!!). Leur adversaire ne réagit pas (EC...), tout ça va bien trop vite pour lui. La balle de Sefy est éjectée du canon, tournoyant dans la direction du soldat, se rapprochant de lui.

Le temps s’arrête, tout les mouvements se figent, plus rien ne bouge. Le taux d’adrénaline est trop haut, les corps sont chauffés à blanc. Dilitirio est accroupit, spectateur de la scène, il est le seul à se rendre compte de quelque chose qui cloche, mais est figé par Cronos. Des ombres se dressent derrière le soldat, des ombres sombres, d’un violet profond. Des ombres qui reviennent le hanter. Il détourne le regard, ne supportant plus cette vision d’horreur, mais derrière Sefy aussi il y a des ombres. Mais… celle-ci ne sont pas menaçantes, plutôt accueillantes, leurs reflets bleu turquoise lui réchauffent le cœur. La balle est toujours à mi-chemin. Les ombres maléfiques du soldat s’approchent du savant, mais le filament turquoise les retient, les combat, les repousse jusqu’au soldat.

« Une guerre, une bataille, c’est avant tout de multiple guerres et batailles individuelles, ce n’est pas un ensemble commun. Mais le tout est lié, même si le vainqueur est toujours la guerre. Parce que la guerre ne meurt jamais, maintenue en vie par les multiples tentatives de survie… »

L’ombre menaçante n’est plus, et le temps reprend son court. La balle reprend de la vitesse. Et s’incruste dans le front du soldat, juste au dessus de son nez (CC en 1 >_<). Elle ressort de l’autre côté, ouvrant le crâne du pauvre bougre en un cratère. Son sang se disperse dans l’air, et coule à flot au sol. Le monde se tourne vers ce one shot qui relève de l’exploit, certainement unique, vu qu’un niveau 1 n’est pas sensé être capable de faire ça (j’ai torturé mon dé, mais il veut pas me donner d’autres réponses…). Treft en profite, la stupéfaction des soldats ennemis lui permet d’en assassiner au moins 4 avant qu’ils ne reprennent leurs esprits et leur courage. Les policiers en ont profité, et ont désarmé la plus part de ces soldats, il n’en reste plus qu’un, les autres sont morts ou capturé, même si il ne reste plus que 6 policiers, Treft inclus.

Mais en une unique et dernière tentative, pour servir à quelque chose, il se jette sur Dilitirio, qui tient toujours la pierre dans sa main droite. Celui-ci n’arrive pas à esquiver et est plaqué à terre, Sefy réagit et réussit à lui tirer dessus. Dilitirio réussit, avec le peu de force qu’il a, à se dégager de l’étreinte de son adversaire, et le tape avec sa pierre (CC) dans le dos. Puis enchaîne en lui tapant l’index de sa main gauche avec sa pierre, et lui arrache une fois qu’il lui a cassé. La vitesse du savant impressionne, et il continue, s’acharnant sur le bras gauche de sa victime. Puis le regard supérieur, sa victime tremblante, il lui touche le bras, avec son index, mais le touché provoque une onde qui parcours le membre du pilote de l’OSI. Son bras commence une dégénérescence locale, et il le perdra dans cinq tours, car ses cellules vieillissent bien plus vite. Dilitirio continu à taper le pauvre bougre. La pierre tape sur la jambe droite du Pilote lui infligeant des dégâts minimes. Le savant, mené par une rage de vaincre, apporte la touche finale. Il recule, met un coup de pied là où il a frappé avec sa pierre sur la jambe droite, forçant le Pilote à mettre un genou à terre. Son poing est lancé dans la tronche de sa victime, qui se retrouve avec le dos recourbé en arrière, mais le genou droit à terre, Dilitirio casse son fémur droit avec sa pierre, puis lui tape dans l’entre jambe. Le type tombe, en position fœtale, Dilitirio récupère son pistolet de soldat (PI : 1d8+5 Chargeur : 12 Portée : 25 Bonus/malus : PRE/CHA/COU+1 AD-1), et le cale contre la nuque du Pilote, le coup part… Le silence s’installe… le silence…

Les prisonniers sont emmenés dans le VTB, ne tentant rien, de peur de représailles de la part de la pilote et son ami le civil dangereux. Treft vient, et fait des excuses à Dilitirio :

« Je suis sincèrement désolé de t’avoir dit que tu étais inutile. »

Dilitirio est le seul à avoir vu les ombres. Le groupe avance en convoi, mais avant de partir, Sefy récupère sur le cadavre du pilote la carte d’activation d’un VTB antigravitationnel* de l’OSI. Le véhicule n’est pas loin, et la pilote monte dedans et l’active rejoignant le convoi. Vous vous dirigez vers la tour de communication. D’après Treft, si on veut communiquer un SOS à la flotte, il faut reprendre le contrôle de cette tour qui permet d’envoyer des messages partout dans tout l’univers connu, instantanément. Vous êtes encore à un quart d’heure de la tour, et cela fait maintenant 1 heure que vous avez rencontré Treft. Que faîtes vous ?

[Dilitirìo]

Dilitirìo se baisse pour saisir la seringue et prends la pierre, mais Sefy tire sur le soldat. Il pense en même temps aux remerciements de la femme. Sympa. C'est bien rare que l'on remrcie l'adolescent. Il faut dire qu'il ne fait pas souvent grand chose pour en recevoir...
L'adversaire semble tétanisé par la balle qui se rapproche très vite de lui. Dilitrìo regarde avec ravissement la balle ralentir, puis s'arrêter. Il hausse les sourcils et regarde plus attentivement.
Il aperçoit des ombres. Il sursaute, mais ce ne sont pas les mêmes. cela le rassure un peu, mais il est quand même inquiété.
Derrière lui, il voit Sefy. Et encore derrière-elle, des filaments de turquoise. Le Savant n'a jamais vu pareille manifestation de choses étranges. Il essaye de rationaliser, des pensées bonne pour le vingtième siècle, vu l'époque dans laquelle nous trempons.
Les deux ombres s'entrelaçent et se repoussent. Puis, elles disparaissent, et la balle traverse le crâne du soldat qui avait l'air si menaçant en une jolie gerbe de sang.
Dilitirìo n'a pas le temps et est trop choqué pour foncer sur la bouche d'égout ou complimenter Sefy.
Il entends de nouveau la voix du mendiant, sonner comme celle d'un prophète, dans sa tête. Il se masse les tempes un coup pendant que Treft et ses hommes reprennent l'avantage. Dilitirìo a une soudaine envie de tomber malade, il ne sait pas pourquoi.

Le dernier homme se jette sur lui et une image furtive traverse l'esprit du Machina Sapiens. Il revoit le fou se jeter sur lui et le démembrer sans rencontrer de résistance digne d'intérêt. L'adolescent soupire juste avant que le lourdaud l'écrase de tout son poids. Il a envie de se laisser aller et de se laisser démembrer. Il n'y aura peut-être pas de scientifiques pour le réparer, mais au moins on le laissera en paix...
Sefy tire alors sur l'homme et le bruit du canon réveille le Savant. Il faut devenir plus puissant pour survivre dans un monde pareil. S'il ne peut pas surivre à quelque chose comme cela...
Le Savant, emporté dans une rage comparable à celle du fou qui a failli le tuer il y a bien longtemps, se débats de toutes ses forces. Il ne sais pas ce qu'il fait. C'est instinctif et c'est pour le mieux. Il a envie de sentir cette vie s'éteindre en compensation de tous ces mauvais moments : la torture dans le laboratoire, les batailles ici, sur Mars, la perte de son jus de fruit...
Il sait qu'il fait dégénérer le bras du pauvre homme et finit par lui tirer une balle dans la nuque.
Un grand silence s'installe, marquant le premier meurtre du Savant.
Il observe ses mains, pleines de sang avec un regard vide et se désole sur l'absence de choc. Le Machina Sapiens est vraiment un monstre...
Treft s'approche de lui et lui présente des excuses. Le Savant regarde au delà de lui, las de tout cela. Il répond d'une voix tremblante et vague :

"Non, je suis vraiment inutile..."

Dilitirìo, trop choqué par les évènements, suit Sefy qui a récupéré la carte d'un VTB. Il s'assoit en regardant le pistolet du pilote. Il n'a aps envie d'y penser, alors il repasse dans sa tête ce qui s'est passé quand Sefy a tiré une balle dans la tête du Soldat. Les ombres qui s'entrelaçent... Dilitirìo spécule et pense qu'il a surtout halluciné. Le gaz lacrymogène ? Le produit dans la seringue ? Il a envie d'y croire, mais ces réponses paraissent un peu trop superficielle... Il ne comprends pas non plus pourquoi le mendiant lui a de nouveau parlé. De belles paroles philosophiques...
Le savant regarde le pistolet du Pilote et le donne à Sefy. Il est inutile, autant aider un maximum ses alliés. Il a aussi envie, au fond de lui, de se débarasser de cette arme un peu trop symbolique pour lui.

"Tiens, je n'en veux pas. Tu sais mieux t'en servir que moi."

Le Machina Sapiens regarde à l'extérieur. ils arriveront bientôt à la tour de communication. Treft peut faire ce qu'il veut, le Savant s'en contre fiche. Le savant a envie de retourner à ses occupations quotidiennes le plus vite possible. Boire un jus de fruit, faire des recherches scientifiques...
Pour passer le temps, il essaye de trouver la réponse à l'énigme du mendiant, car même si elle paraît simple, le savant est persuadé qu'il y a un sens caché. (Surchauffe).

[Sefy]

Le temps s’arrête, la pression monte, les regards s’entrechoquent. L’adrénaline coule à flot, son sang en est plein, la balle n’avance plus. Pendant ce long moment, elle imagine que le soldat repasse sa vie en boucle, car la balle est dans la bonne direction. Mais il y a une fin à tout, surtout à nos tristes et éphémères vies, qui ne durent jamais assez longtemps.

La « haine », voilà ce que ressent Sefy, la haine envers ceux qui ont décidé d’attaquer Mars. Elle veut protéger le gamin, protéger tout ces êtres innocents du monde, mais elle l’a déjà perdu. A peine le soldat s’écroule-t-il au sol, dans une gerbe de sang mélangé à son cerveau, qu’un pilote se jette sur Dilitirio, et c’est là… là qu’elle faillit à sa mission. Dilitirio, perdant son innocence, tue son agresseur avec une pierre, et le pistolet qu’il a ramassé. Mais elle est consolée par le fait qu’il ne semble pas prendre de plaisir. Il n’est pas encore totalement corrompu par la violence, la haine, la colère.

*Je peux le faire… Empêcher sa dérive vers la vie commune à la plupart des mortels !*

Treft lui présente ses excuses, mais Dilitirio les refuses, affirmant que c’était la vérité, probablement choqué par ce qu’il vient de faire.

Elle fouille le cadavre, récupérant la carte d’activation de son véhicule. Elle le trouve un peu plus loin. Rejoignant le convoi avec Dilitirio à son bord, celui-ci lui tend l’arme qu’il a prit au pilote. Elle le remercie, se promettant de s’en servir pour le protéger.

*Je peux… je peux… y arriver…*

Elle repense à tout ça en conduisant sur le chemin de la tour de com’, alors que les routes dévastées s’enchaînent de manière monotone. Elle essaye de discuter avec Dilitirio, d’en apprendre plus sur lui et sa vie d’antan… Elle a un quart d’heure, pour le faire…

[Terkoyz]

"Ma vie... Je n'ai rien à raconter... Je suis un pauvre bougre né sur Terre. Mes parents étaient très sympas, mais ils sont morts à cause d'un accident ridicule... Du coup, je me suis retrouvé seul dans un orphelinat et je suis devenu l'apprenti d'un savant peu connu. Là j'étais venu sur Mars pour chercher un petit boulot, j'avais reçu une proposition pour larbin dans un laboratoire d'études bactériologiques. C'est tout." (Approuvé par Dilitirio)

Le mensonge est presque imperceptible (3INT), mais Sefy, (CC INT) a un petit pressentiment, que Dilitirio remarque facilement (CC ^^ là je vais vraiment me suicider !). Mais ils s’ont plus le temps d’en discuter. Treft fait arrêter le convoi à une centaine de mètres de la tour, ils sont déjà à 20 000 mètres du niveau de la mer (y en a pas, mais bon… faut bien un début…), donc il reste encore 130Km à grimper.

Les véhicules du convoi, donc les deux 4x4, le VTB des policiers et le VTB de Sefy et le tank anti-infanterie, se positionne en cercle au tour du camp provisoire des 6 policiers et leurs dix prisonniers de guerre, dont ils ont récupéré une majeur partie du matériel ultramoderne, et des deux protagonistes de notre histoire, qui se débrouille bien, et qui malgré le mensonge de Dilitirio, restent ensemble. Les alliés se rassemblent au centre du cercle, excepté Microsoft, le hacker du groupe restant, qui s’occupe de trouver des puces de contrôle sur les soldats. S’il en trouvait, les soldats concernés rejoindront sûrement leur cause, ce qui aiderait… Treft déclare :

« Depuis la bataille de Klamen, là où j’ai rencontré ces cinq lascars, on a jamais été séparé. On a tous intégrés la police de Mars, pensant que ça serait plus cool… Les autres, tous ceux qui viennent de crever sous nos yeux, on les connaissait à peine. On forme encore et toujours l’équipe qu’on formait avant. On faisait parti des forces spéciales de l’armée régulière. Vous l’avez deviné, Microsoft est le geek_
-Je suis pas un geek !
-Oh c’est bon ta gueule ! Il gère aussi les renforts, et l’arrière base. (Désignant un gros malabare) Shield, Soldat protecteur, ne le prenez pas pour celui qui tue d’un coup de poing, il est très sentimental en fait, c’est pour ça qu’il nous protège toujours avec ses boucliers.
-…
-Soit pas timide… Voici Nuke, l’ingénieur de l’équipe, il est très… explosif !
-Je ne jure que par le C4.
-Euh, tu sais quoi Nuke ?
-Non ?
- On n’en a rien à foutre… Bon passons à Swift, le pilote du Tank, très bon pilote ! Les autres et moi on est capables de piloter des 4x4 ou des VTB.
-Mais vous êtes des sales merdes au pilotage…
-… Et en bon dernier, Night, notre jolie snipeuse…
-N'en rajoute pas s'il te plaît...»

Vous vous rendez compte que Night n’est pas que la snipeuse de Treft… Mais un peu plus intime… Treft lui-même est lutteur.

Après que Microsoft est fait l’état des troupes récupérées des rangs de l’OSI, soit 2 fusilliers et 1 assassin. Soudain, le bruit d’un mortier tombant vous fait vous lever. Vous écoutez, puis Treft crier « à couvert ». Swift est le seul à atteindre un véhicule et le démarrer avant la pluie de mortiers. Tout le monde s’agrippe au tank, et vous démarrez en direction de la tour. Les missiles passent près de vous, sans toucher le tank, piloté d’une main très habile et experte. Vous arrivez à la tour, des sacs de sables sont entassés, et des ennemis surgissent de derrière. Swift fait feu et les tue tous, mais un suppresseur laser lance un tir létal sur le tank, et vous avez tout juste le temps de sauter et d’exécuter une jolie roulade de réception, avant que celui n’explose, emportant Swift avec lui. Treft explose de rage et lorsque la porte de la tour s’ouvre sur 5 fusilliers ennemis, il en descend deux avant qu’ils n’aient le temps de bouger, Night en snipe un, et chacun des fusilliers, qui vous ont rejoins, en descendent un.

Treft se tourne vers le véhicule, avec ses amis, et lui commence à pleurer, les autres à murmurer leurs adieux, alors que Shield explose en larmes. Ils se relèvent, se tourne vers le bâtiment, vous formez une ligne. Une odeur de vengeance et de sang…

[Dilitirìo]

Dilitirìo menti. Il ne veux pas parler de sa vie... Encore moins à une inconnue. Les moments joyeux qu'il a passé dans le laboratoire... Il vaut mieux les garder au chaud. Ils finiront par être oubliés.
Dilitirìo sait que Sefy a compris que ce n'était qu'un mensonge. Il n'est pas habitué à mentir de toutes façons. Il n'a pas envie de dire à la Pilote que cela ne la concerne pas. Trop brutal et Dilitirìo n'aime pas les brutes.
Ils s'arrêtent finalement et Dilitirìo descends du VTB en s'étirant avec mollesse. Il a l'impression d'être très fatigué, même si le trajet a duré à peine un petit quart d'heure. Les présentations sont très colorées et Dilitirìo sourit faiblement. Un groupe joyeux, ça fait plaisir à voir. Déjà que la situation est bien plus mauvaise que Treft veut le faire croire avec ses blagues...
Le tir de mortier tombe alors, sans prévenir à l'avance. Le savant ne peut s'empêcher de murmurer qu'ils auraient pu prévenir à l'avance car un tir de mortier est vraiment dangereux et peut tuer des gens. Dilitirìo se rends compte qu'il commence à devenir vraiment trop bizarre et se reprends. Pas encore.
Ils sautent sur le tank et Swift leur sauve la vie. Dilitirìo sait que tout le monde remercie le Pilote intérieurement. Cependant, celui-ci n'en aura jamais la preuve, car le tank est emporté dans une explosion par un tireur embusqué.
Le Savant roule dans la poussière, le regard inexpressif. Il a envie de rester à terre sans bouger, et de faire semblant d'être mort. Ca vaudrait peut-être mieux.
Il se relève tout de même et regarde l'escouade décimer des adversaires sortant de la tour. Quelle violence... Quelle barbarie... Le savant ne peut s'empêcher de penser que la violence est probablement la seule solution pour résoudre des conflits, après tout. C'est aussi le meilleur moyen d'expier sa douleur. Il l'a remarqué, en tuant le Pilote.
Son regard neutre se pose sur la carcasse du tank tandis que l'escouade pleure à chaudes larmes leur compagnon disparu.
Il est dégouté.
Il était aimé, lui.
Dilitirìo se tourne vers la tour et la défie du regard. Atteindre le sommet lui donnait envie. C'est symbolique, pour lui. Le Machina Sapiens romps alors la ligne.
Il n'a pas envie d'être à côté d'eux. Lui qui d'habitude n'est pas si énervé et pas si hargneux pars en tête de file.
Il sent qu'il se perds, qu'il devient une bête enragée, comme le fou qui l'a démembré. Mais ça n'a plus d'importance pour Dilitirìo, car tout ce qu'il veut faire à présent est monter en haut.
Il pénètre dans la tour en grondant tout en sachant que les ombres ne sont pas loin.

[Sefy]

Apparemment, Dilitirio ne fait pas encore assez confiance à Sefy, vu que son mensonge est assez visible. Cela ne la dérange pas, en plus il ne semble pas très social, sauf avec les jus de fruits… En quinze minutes, pas grand choses est appris…

Tout le monde descend, Dilitirio s’étire, Sefy est habituée aux long voyages assis, elle n’a pas de membre ankylosés.

*Sympa l’équipe.*

Elle regarde les six compères, cherche des informations sur eux dans l’intelligence centralisée, mais cela ne fait que confirmer ce qu’ils ont déjà dit. Pour elle, il semble que Treft juge un peu trop à l’optimiste la situation bordélique et dangereuse dans laquelle ils se trouvent. Même si son équipe à déjà survécue à plusieurs batailles, les ennemis ne sont pas des poupées, mais plutôt des soldats surentrainés et drogués à fond. Elle pense à ce moment aux effets secondaires de leurs drogues.

Mais sa réflexion est interrompue par un bruit, du mortier. Oui ce bruit se dirige vers elle, elle se lève d’un coup, se rendant compte de ce que cela signifie. Elle saute sur le tank et reste fermement agrippée, appréciant à leurs justes valeurs les qualités de pilotage de Swift, et espère secrètement qu’il pourra lui donner des leçons dans un futur proche… Mais juste après quelle eut sauté du Tank, ses rêves parte en fumée, avec le tank, et le pilote à son bord. Dilitirio gît à son côté, mais elle n’a pas le temps de se demander s’il est mort, qu’il se relève toujours neutre dans son expression. Elle ressent quelque chose, vis-à-vis du pilote mort et de ses compagnons, mais n’arrive pas à savoir ce que c’est. Elle a une petite boule dans le ventre. Mais elle n’y pense pas trop, les laissant seuls dans leur rage de tuer, qui se solde par la quasi décapitation de 5 pauvres petits soldats shootés à mort par leurs drogues, mais ça n’a pas suffit… Elle les laisse seuls aussi dans leurs larmes, ne sachant quoi dire.

« Quelle violence » (chuchote à Dilitirio)

Ça fait quoi d’avoir des amis, que ressent-on ? Telles sont les questions qui turlupine Sefy pendant sa contemplation de la tour, qui semble s’étendre à l’infinie au-delà des nuages les plus haut. Mais ce gigantesque monument ne l’effraye pas. Dilitirio, part devant, clairement déterminé à arriver en haut de la tour. Sefy le suit, ne le quittant pas des yeux.

*Tu arriveras en haut…*

[Terkoyz]

Dilitirio avance, rompant la ligne, Sefy sur les talons. Les autres ne tardent pas et les suivent. La salle est immense, majoritairement orangée. Vous passez le long de la réception, comportant le traditionnel comptoir, avec de l’autre côté, les cadavres sanglant, ouvert de toutes part des réceptionnistes. Vous ne vous attardez pas sur cette vision d’horreur.

Au fil de vos découvertes, qui se constituent majoritairement de cadavres, vous explorez la salle. En dehors de la réception, au fond à droite, se trouve des fauteuils et des canapés, et un cadavre d’homme en costard cravate. Au fond à gauche, les restes (que la moitié supérieure) d’un garde dégoulinent de sang, pendu. Le mur de gauche, anciennement sobre et classique, est maintenant éclaboussé de projections de sang, ce qui explique la ligne de corps appartenant aussi anciennement au personnel d’entretien… Derrière vous ce trouve la porte, à gauche de la porte, ainsi qu’à droite, des pots de fleurs. Droit devant vous se trouve l’ascenseur, lui-même qui vous projettera à Mach 24, (environ 30 000km/h) en zone antigravitationnelle, jusqu’en haut de cette tour de la folie des hommes, la tour de Babel… Soudain, la légende perdue de cette tour représentant l’orgueil des hommes revient à Dilitirio. Il avait lancé un sous programme pour résoudre ce qu’il croit être une énigme, la phrase du mendiant, l’oracle.

*Mais avant, le chaos !*

Le chaos, celui qui aurait suivit la destruction de la tour de Babel était lié au fait que Dieu aurait disséminé les Hommes au travers de la Terre, et aurait fait naître en eux une multitude de langages. Ce qui supprime les possibilités de communication, et créé le lien avec la situation présent. Si la tour (de Babel) est détruite, ou neutralisée, ce sera le chaos. Mais c’est déjà le chaos, donc il y a une chance de sauver la tour, car il a dit « mais avant ». L’espoir fait vivre, survivre et penser… et surtout croire. Le savant va lancer un programme de résolution d’énigme majeur lorsqu’un mouvement le retient de faire ça. Sefy est la première à réagir comme toujours, en levant son pistolet vers les portes de l’ascenseur. Encore une fois, l’adrénaline surchauffe la pièce, ralentissant le temps. Les portes s’écartent… s’écartent… Temps se fige, plus personne ne bouge, Temps étant le maître des mouvements et de la vie… CRONOS… Les deux soldats sortent en premier, prêts au combat, alertes et dangereux. Ils portent des armures légères. Rien en comparaison à celui qui suit…

2,50mètres de haut, c’est la taille de l’amecron Suppresseur, qui s’extirpe de l’ascenseur. Son armure lourde fait penser à un tank, tellement elle occupe l’espace. Ce n’est pas de l’armure de merde, c’est plutôt une sorte de compression de diamant et de titane, autant prévenir que toutes armes à feu ne sert strictement à rien, ça ne fait même pas de rayures ou de pocs… Sa lourde gatling est redressée à la force de ses bras, c’est pas de la tafiole que vous avez devant vous. Sa tête est extrêmement bien protégée par un casque, il n’y a que les deux yeux qui brillent en rouge.

« C’est lui qui a la seringue, tuez-les ! »

Dilitirio regarde la seringue en question, qu’il n’a jamais pris le temps d’examiner jusqu’à là. La seringue contient un fluide, un fluide…

*Rouge sang…*

[Dilitirìo]

Dilitirìo est d'accord avec ce que dit Sefy. C'est violent et ce n'est pas fini.
Pénétrant dans la tour bondée de sang, le Savant à l'impression de baigner dans ce liquide écarlate tellemnt la pièce en est remplie.
Les fleurs ne l'ont jamais vraiment intéressées, même si elles ont une apparence bizarre avec tout ce sang.
Dilitirìo se rends alors compte du sens des paroles du mendiant. Un sens caché. Dilitirìo ricane un peu, heureux d'avoir eu raison. Il sent des regards derrière lui, mais peu importe.
L'ascensceur devant eux s'ouvre et le Machina Sapiens serre les dents en regardant les deux soldats sortir. Le Savant espère avoir recours à la diplomatie. Il en rit presque à présent, car l'Amecron de plus de deux mètres est sorti de l'ascenseur et sa gatling est vraiment significative. Apparemment, il sait que Dilitirìo possède une seringue.
Le Savant la regarde et se rends compte que c'est du sang. Non. Il se calme un peu. C'est juste un liquide qui a la couleur du sang.
Il n'attends même pas que ses adversaires lèvent leurs armes, il saute derrière le comptoir suivi par Sefy et l'escouade.
Le Savant cherche fébrilement sa seringue et l'examine. Un désir soudain s'empare de lui. Il a l'impression de devenir fou. Il lance un bref regard suppliant à Sefy, puis, n'en pouvant plus, s'injecte le liquide écarlate sans plus attendre dans le bras gauche.
Il jette la seringue vide d'un mouvement désinvolte et se mets à souffler très fort.
Il n'imagine même pas les effets secondaires que el produit pourrait avoir. L'envie d'expérimenter quelque chose de potentiellement aussi dangereux le submergeait.
Il se prends la tête dans la main et maugrée :

"Je suis vraiment trop frappé..."
Il se retourne et se prépare à sauter par dessus le comptoir après que les effets du produit se sont déclarés. Il regarde Sefy et s'éloigne un peu d'elle. Il ne sait pas ce que le produit peut faire, mais il pourrait la blesser. Le Savant s'arrache une ongle sous l'effet du stress et attends.

[Sefy]

Du sang... du sang, c'est ce qui entoure Sefy. Chaque centimètre carré de cette pièce maudite est couvert de sang... ou presque, mais les reste, est couvert de cadavres pus ou moins sanguinolents. Elle prend le temps de couvrir toute la salle de son regard neutre et sans émotions, bah comme d'hab' quoi... Les fleurs semblent déplacées dans cette univers de violence. Elle se retourne, lève son pistolet, mais se rend compte que cela est inutile. Encore, Cronos se joue d'eux... Dilitirio tient la seringue, alors que l'amecron annonce sa mise à mort... A cause de la seringue... Elle saute derrière Dilitirio, et surtout, derrière le comptoir.


*Du sang...*


Enfin, ça y ressemble. Dilitirio semble essayer de se convaincre que ce n'en n'est pas. Lorsqu'il regarde Sefy d'un regard suppliant, celle-ci ne sait pas quoi faire, mais devine qu'il a une idée, elle hoche la tête.
Il prend de l'élan, puis s'enfonce la dite seringue dans le bras gauche, la vidant... d'un coup. Il la jette, sans plus. Sefy ne bouge pas, que fait-il? Mais, elle est maintenant soulagée, elle connaîtra les effets de cette arme. Une petite touche de regrets pour Dilitirio. Puis elle se met à espérer qu'il ne meurt pas.


*Pourquoi?*


Elle ne comprend pas... toujours pas...
Dilitirio s'éloigne en prenant sa tête entre ses deux mains. Sefy s'éloigne aussi, par mesure de sécurité. Elle incite les autres à faire de même. Elle regarde Dilitirio une dernière fois, envisageant toutes les possibilités...

[Terkoyz]

Les compères sautent tous derrière le comptoir. Dilitirio ne prend pas un temps immense quand à la contemplation de la seringue. Il se l'injecte, entièrement. Sefy le regarde, un peu choquée. Treft remarque la seringue, se souvient du type qu'il a tuer, a qui appartenait la seringue, un haut officier... Dilitirio s'arrache un ongle, les effets mettent du temps, cela le stress comme pas possible. Les autres s'écartent un peu, mais lorsque les deux assassins accompagnant l'amecron passe au dessus du comptoir, c'est à côté de Dilitirio qu'ils atterrissent... A peine leurs pieds touchent-ils le sol, que deux corps s'effondrent. Dilitirio ne bouge pas, gelé sur place par la peur.


«Brochette...»


Night, caresse son fusil de précision, encore fumant.
Dilitirio, n'est plus le même. Il se lève. Lance un regard noir au suppresseur.


«Tu ne connais pas les effets, hein petit...»


Blanc, aucune réponse, ni réaction, personne ne bouge.


«C'est bête, de mourir ignorant!»


Il lève son arme, qui se met à tourner, remplissant chacun des canons avec des balles. Celles-ci sont propulsées à plus de 300m/s. Dilitirio ne bronche pas, jusqu'à qu'une d'entre elles l'érafle.
Soudain, Cronos n'agit plus, Dilitirio a pris sa place...


*Grâce au sang.*

[Dilitirìo]

Dilitirìo sent le déplacement d'air si subtile qui annonce l'arrivée des ennuis. Les assassins ! Le Savant est certain que la mort est venue le prendre... Avant qu'il ne connaisse les effets...
Un sentiment d'impuissance et de déception le prends mais il est aussitôt ravalé quand il se rends compte que les assassins qui atterrissent sont en fait des cadavres. Soulagé, il se jure de respecter un peu plus les snipers dorénavant.
Le Savant se lève sous le coup d'une impulsion indescriptible. Il sait que le produit a agi. Il passe par dessus le comptoir et regarde le supresseur, surpris par les effets du produit. Il n'arrive pas à savoir si les résulstats peuvent être classés comme positifs.
Le suppresseur lance la petite tirade habituelle du méchant qui veut avoir la classe et tire sur l'adolescent.
Sans comprendre lui-même, il évite la salve et touche du bout du doigt l'éraflure causée par la balle.
Il comprends enfin ce que le produit lui a fait et il sourit de toutes ses dents. Un vrai sourire. Il va s'amuser. Il va expérimenter ce produit un maximum avant que les effets ne s'estompent. D'une voix moqueuse il lâche :
"Expérience n°1."

Content de posséder un pouvoir qui dépassait l'entendement, le Savant décide de tester sa maitrise du temps.
Il tente de se déplacer très vite autour de l'amecron en contrôlant le temps. Puis, il essayera de ralentir les mouvements de son ennemi voire de les arrêter.
Pour la première fois de sa vie, le Savant expérimentait. Il aimait bien faire des tests sur son propre corps mais pour être un vrai scientifique, il faut aussi expérimenter sur d'autres sujets. L'Amecron allait regretter de porter une gatling et une armure aussi provocante.

[Sefy]

"Brochette"

La snipeuse couvre d'un regard affectueux son fusil de précision tout en le caressant... La fumée n'a pas eu le temps de s'échapper du canon. Les deux assassins s'effondrent, morts.

"Jolie coup"

*Bien contente d'être avec eux, et pas contre eux...*

Dilitirio se relève soudain, passe de nouveau au dessus du comptoir. L'amecron lui fait un petit speech digne des series les plus pourries et qui annonces que le héros doit mourrir, mais le héros dans les séries pourries est toujours invincible. Il me semble ici, ainsi qu'a Sefy que le destin (MJ...) les rend un peu trop invincibles, à moins qu'il ne faille envoyer en révision les dits dés du sacro-saint tout puissant MJ...

Elle se relève au moment où les coups de feu retentissent, voit Dilitirìo se faire érafler, puis...

"Les effets du produit... Le temps n'est plus..."

Elle observe les exploits de Dilitirìo en faisant signe aux autres de regarder.

[Terkoyz]

Tous les compères se lèvent admirer les nouvelles capacités de Dilitirio. Mais rien ne se passe, pour eux, rien ne change. Soudainement, les balles de la gatling avance moins vite, eux même; leurs expressions faciales s’exécutent au ralenti. Dilitirio, lui, bouge toujours de la même manière, toujours à la même vitesse, quelque soit la vitesse du temps.

Dilitirio se rend vite compte qu'il ne peut qu’accélérer ou ralentir le temps. Alors que lui se déplace comme il veut, comme si ne rien n'était.

Sefy et les autres sont presque figés...

La gatling, qui normalement tourne si rapidement pour répandre son feu de mort, ne fait plus que un tour de temps en temps... Cronos à d'autres effets, quand Dilitirìo émet un son, s'il ne bouge pas, tout est normal, mais s'il se déplace un peu, il l'entend plusieurs fois, mais seulement s'il dépasse l'onde sonore. Les gouttes dégoulinant du cadavre pendu donne l'impression d'une faible gravité. Donc Dilitirio essaie de sauter pour voir... Rien ne change. Mais en retombant sur ses pieds, il touche le comptoir avec sa main, ce qui provoque une petite fissure, puis il regarde à ses pieds. Là il trouve plein de fissure dans le marbre, et surtout un gros crack là où il vient d’atterrir.
Enfin, il comprend. Il ne contrôle pas beaucoup le temps, il se déplace juste plus ou moins vite. A vitesse maximale, il va tellement vite, qu'il casse presque tout ce qu'il touche.

Mais le sang est presque écoulé, la dernière goutte du cadavre est au milieu de sa longue, inlassable, indétournable et inévitable droite vers le sol, déjà arrosé par ses congénères...

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