Re: La dèche... (Dur)

[Selrahc]

*Je me fais du souci pour rien...*
*C'est pas nouveau...*

Selrahc se détend un peu après que la balle ne lui ait vrillé, torsadé, brouillé, explosé, éclaté les tympans... il se détend parce que Sabndrupt est une excitée de la gâchette, et qu'il a largement dépassé son quota de mort pour sa vie entière en seulement dix secondes... il est quand même content, de voir qu'il n'y a pas que lui qui voudrait voir le chef mort, et tout cela apporte à son côté cruel plein d'éléments pour imaginer les pires scènes de torture. il veut faire durer le plaisir...
Mais il se rend compte qu'il est exténué, appuyer autant de fois sur la gâchette, c'est mauvais pour le coeur, surtout, cette fois, ce n'est pas des fous qu'il tue, mais des êtres doué de pensé. Même si leurs pensées sont ignobles, et qu'ils attentent à la vie de ses compagnons de (d'in)fortune, il préférerait les voir croupir en prison jusqu'à la fin de leurs misérables jour (ça, ça fait durer le plaisir!). Selrahc à depuis longtemps déterminé que l'ennui est le meilleur moyen de torture... Donc (histoire de geeker au lieu de s'ennuyer...) il s'asseye pas trop loin de Dilitirio, tout en gardant ses distance à la vue du regard qui tue... Il ouvre l'ordinateur, maugrée et insulte la planètes perdue dans un coin paumé, mais essaye de trouver la connexion entre le chef et le draconide.

*Putain j'ai une méchante envie de siffler...*
*C'est quoi cette phrase inutile?...*

Selrahc se retient de siffler, puis trouve la connexion, et encore, c'était simple, maintenant il va falloir s'y connecté...

"Euh... Merde... Bon, c'est juste pour dire mais, le temps que je pirate le draconide à l'aide de la connexion neurale qu'il a, et ben y aura certainement plein de trou du cul dans cette salle. et j'ai presque plus de munitions... si j'arrête de pirater, ben faudra que je recommence..."

puis il s'empresse de rajouter:

"Donnez moi trois quart d'heure."

Au même instant, le draconide s'agite un peu devant la carcasse du vaisseau de croisière, ce qui provoque un véritable tremblement de Terre...

[Sandrupt]

Suite au plus long speech que Sandrupt a jamais entendu de la part de Selrahc et au plus gros vent qu'elle se soit pris par Dilitirio (en fait, c'est le deuxième plus gros) le sol s'était mise a trembler. Sandrupt, prise par surprise, avait sauté du chef. La secousse fut heureusement brève, mais Sandrupt n'avait aucun moyen de déterminer ce que c'était, alors elle s'attendait a une autre secousse. Elle se rapprocha du mafieux et, ayant pris une veste en cuir sur un des cadavres, elle l'avait fait enfiler par devant au mafieux, et fermer dans le dos. La veste limitait énormément les mouvements du chef, car elle était assez petite. Elle prit un morceau de tissu sur un autre corps et bâillonna le chef. Elle l'avait ensuite envoyer sur un fauteuil pas trop défoncé, et s'était positionnée derrière le fauteuil, son arme a la main et pointée sur la porte. Elle serait prête si des gens arrivaient. Un quart d'heure après, elle était en train de fatiguer, et toujours pas de signe d'ennemis. Il n'y avait pas eu d'autres secousses, Sandrupt allait demander a Selrahc si il était sur que des ennemis allaient arriver, quand les ennemis en question surgirent. Mais ce n'était pas par la porte que ce soit par devant ou par derrière. Ni par le plafond, pour une attaque surprise. Non. Ils surgir du sol. Quatre Polyros suivis par une dizaine d'humains. Les Polyros avaient tranches le sol avec leur lames et étaient montes directement, et les humains se faisaient la courte échelle pour monter. Une haine sauvage parcouru le corps de L'Amecronne. Elle saisit son arme, et tira. Trois Polyros tombèrent dans le trou par ou ils étaient montés, le crane explose, écrasant les humains en dessous, faisant deux ou trois morts chez ces derniers. Le dernier Polyro s'approcha en courant,mais il s'arrêta des que Sandrupt pointa son arme sur le chef. Il savait donc que la draconide pulvériserait l'endroit si le chef mourrait... C'était une bonne nouvelle. Ils allaient pouvoir commencer les négociations.

[Dilitirìo]

Dilitirìo allait presque s'endormir. Même les paroles de Selrahc ne le perturbaient pas. Après tout, ignorer les gens était une spécialité de l'adolescent. Il se cala un peu plus profond dans le canapé, maintenant positionné n'importe comment. Il était enfoncé dans le fond du canapé avec la tête en bas et ses pieds vagabondaient n'importe où et n'importe comment. Il s'ennuyait ferme, mais le canapé confortable l'empêchait de se lever et d'aller ailleurs. Une secousse le fit trembler et il sentit qu'il était coincé dans le canapé, avec une position ridicule... Le Machina Sapiens entendait le draconide se balader devant le vaisseau et il déglutit. Une bestiole pareille devait posséder de jolis composants pour des expériences mais il n'avait pas vraiment envie de s'en approcher pour le moment. Quoi que, il avait bien envie de voir à quoi ressemblait l'aberration génétique mafieuse mais de toutes façon, dans l'état où il était, se mouvoir était impossible.
Il regarda Sandrupt bâillonner le chef et se positionner derrière ce dernier pour attendre de pied ferme les prochains ennemis. Elle attendit pendant un quart d'heure et pendant ce temps, Selrahc pianotait sur l'ordinateur. Personne n'avait l'air de venir dégager Dilitirìo mais il ne se sentit pas offensé. Il s'était déjà fait agressé par un canapé quand le vaisseau s'était écrasé. S'il ne battait pas celui-ci, il aurait été un véritable nul. Dilitirìo se contorsionna pour se dégager de l'étreinte de son pire ennemi quand ceux que Sandrupt attendait surgirent du sol, réduisant le métal en miettes. Dilitirìo les regarda et maugréa en essayant de se dégager du canapé comme si rien ne s'était passé. Il demeura imperturbable et continua de se débattre tandis que Sandrupt les mitraillait inlassablement.
Le Polyro avait compris que se battre était inutile : si cette folle d'hybride flinguait le chef, tout le monde y passait. Un homme sortit cependant du trou avec un long fusil et visa Sandrupt sans se rendre compte de ce qu'il faisait. Avant qu'il n'ait fait la moindre connerie, Dilitirìo avait réussi à sortir le pistolet paralysant qu'il avait récupérer à l'armurerie. Il visa n'importe comment mais réussi à toucher l'homme aux jambes. Celui-ci s'effondra et son tir dévia, faisant un gros trou dans le sol métallique. Le chef Polyro aboya à l'humain :

"T'es j'té. On va tous crever si l'aut' tire !"

Dilitirìo fut soulagé un instant. Mourir dans une position aussi inconfortable ne lui plaisait pas. Il essaya de se dégager encore plus puis abandonna. Il réussit tout de même à tourner un peu pour soulager la douleur qui s'était crée lors de la secousse et il regarda le Polyro entamer les négociations avec l'Amecronne.

"T'veux quoi ?"

[Selrahc]

Le tremblement du vaisseau ne perturbe en aucun cas le pianotement inlassable de Selrahc. Ses doigts, hautement habitués à la dactylographie, trouvent les touches tout seuls. Des chiffres, des mots, des codes informatiques défilent devant lui. Il tente de rendre le protocole de hack plus court, mais part cette action, a failli devoir tout recommencer... Autour de lui, un chahut incroyable, un Dilitirio coincé, et toujours la coincée Sandrupt... Dilitirio à même coincé un type qui voulait la flinguer... Mais Selrahc ne se fait pas de souci, qui voudrait tuer un con qui ge_

"Eh! toi sur l'ordi là! arrête de taper ou je te bute!"

*Quel grossier personnage...*
*C'est quoi ce langage??? Depuis quand tu penses comme ça?*

Mais le geek ne s'arrête pas, imperturbable. 1 minute, c'est tout ce qu'il demande...

"Tu m'as pas compris, d'accord, je vais te buter...
-Sandrupt, tues le chef, maintenant!!!"

Selrahc se lève... trente secondes... se dirige vers le chef, et quoi qu'il arrive, attrape quelque chose de coupant (morceau de verre, de métal...), et transperce la tête du chef avec. Alors que celui ci est mort, le draconide commence à se déchainer. Le hacker fouille le cerveau du transpercé à la recherche d'une puce de transmission. Il la trouve, la saisi, mais une secousse le lui retire des doigts...

"Chopez là, sinon je ne pourrais pas prendre le contrôle du draconide!!!"

Tout de suite, un éclair d'intelligence survient au sein du cerveau du lieutenant de la mafia...

"Détruisez là! Et nous ne serons pas seuls dans notre mort, nous les emporterons avec nous!!!"

Suivant ses ordres, les mafieux tirent sur la puce et essayent de la rayé de la surface de cette planète. Selrahc se met à couvert derrière le canapé, en aidant Dilitirio à sortir, et surtout, il l'empêche de s'enfoncer plus, à cause des chocs de plus en plus puissant que produit le corps du draconide qui frappe la carcasse sans vie du vaisseau ensablé...

[Sandrupt]

Pour une fois qu'elle n'avait pas engagée les hostilités et qu'elle avait même prévu quelque chose de pacifique, Selrahc gâchait tout. Sans rien demander a personne, il avait tuer le chef. Sandrupt avait eu du mal à comprendre ou il voulait en venir jusqu'à ce qu'il saisisse la puce de transmission. Elle avait alors saisit son arme et tiré sur le Polyro. Celui-ci venait d'ordonner la destruction de puce, et s'effondra, des balles à la place des yeux. Cherchant un abri des yeux, Sandrupt repéra Selrahc et Dilitirio derrière un canapé. Elle plongea derrière un fauteuil, presque en face des deux autres idiots. Elle sortit la tête de son abri et failli se prendre une balle perdue. La puce... Ou était la puce? Les mafieux tiraient un peu n'importe ou, visant alternativement ce qu'ils pensait être une puce, ou les canapés derrière lesquels Sandrupt, Selrahc et Dilitirio étaient cachés. Sandrupt tira une rafale sur le groupe au milieu de la pièce, ajoutant des corps à cette salle. C'est alors qu'elle repéra la puce. Juste devant le canapé ou étaient cachés les deux autres clampins. Une secousse la fit rouler sous le canapé. Ne pouvant risquer d'alerter les mafieux en même temps que son groupe de la position de la puce, et ayant surtout une irrésistible envie de tirer dans le tas, Sandrupt entreprit d'éliminer ce tas grouillant d'idiots. Malheureusement pour elle, les mafieux commencèrent à riposter, et elle ne pouvait plus prendre le risque de sortir une quelconque partie de soncorps hors de son abri provisoire.

[Dilitirìo]

C'était l'effervescence. Des tirs de partout, réduisaient en miettes le canapé où il s'était reposé quelques instants auparavant. Selrahc l'avait certes sorti de ce pétrin, mais l'adolescent ne le remercia pas le moins du monde.
Ainsi donc, il fallait prendre la puce qui s'était insinuée sous un canapé. Quel objectif fatiguant. Dilitirìo espéra avec force que quelqu'un d'autre se dévouerait. Mais le temps pressait, le draconide commençant à bombarder le vaisseau. Le rat de laboratoire pouvait voir le plafond se déformer sous les impacts et il sut que leur temps était compté. D'ailleurs il avait l'impression que ce que faisaient les mafieux n'était pas très logique : détruire leur seule chance de survie à tous...
Enfin, Dilitirìo n'essaya pas de comprendre ces êtres probablement dotés de motivations sombres et d'une intelligence hors norme.
Il empoigna plus fermement son pistolet paralysant. Cet engin barbare lui serait probablement assez utile. Il décida de ramper pour trouver un canapé plus amical.

Il y arriva, en calculant parfaitement le temps qu'il lui fallait pour ne pas recevoir une balle mais pour se faire remarquer par les mafieux. Il réussit ainsi à diviser la puissance de feu des mafieux par trois. Un bon point, mais le fait qu'ils ne semblaient toujours pas devoir recharger était assez agaçant.

Le lunatique leva d'un seul coup la tête et la rabaissa immédiatement. il avait mémorisé la position des tireurs et savait où se trouvait la puce. Le canapé commençait à se désintégrer suite aux tirs et Dilitirìo tira avec son pistolet paralysant. Il savait parfaitement où ils étaient... Il ne savait pas viser. Le tir dut toucher un fauteuil quelconque et le Machina Sapiens jeta son arme en face de lui, le dos au canapé, comme s'il essayait de résoudre une énigme un peu compliquée dans une chambre calme, alors que les mafieux trouaient sa protection éphémère avec joie.

Dilitirìo regarda Selrahc et Sandrupt, leva trois doigts et les abaissa petit à petit. Quand il eut le poing fermé, il se releva immédiatement en saisissant son pistolet et tira sur un type qui s'effondra par dessus un fauteuil. Il avait calculé avec une précision mortelle. Plus de munitions chez les mafieux. Ceux-ci jurèrent et se planquèrent derrière les canapés pour recharger. Ne vérifiant pas si ses compagnons d'infortune avaient compris son manège d'il y a quelques secondes, il fonça sur le canapé avec la puce et plongea son bras dessous. Il la frôlait du bout du majeur mais n'arrivait pas à l'atteindre. Pousser le canapé était hors de question : il risquait de recevoir des coups de la part du mafieux juste derrière, c'était un effort physique dont il se dispensait largement , et puis parce qu'il trouvait que finalement, il avait assez travaillé comme ça et retourna derrière un canapé plus neuf. Il tenait son arme prête, au cas où.

Il était étonné par ses actions. En temps normal, il aurait pu faire tout cela, mais il serait resté derrière le canapé à songer à ce qu'il pourrait faire quand il serait un grand savant, où à penser aux ombres, à Neil Otherson où à bien d'autres choses...

*Laissons faire les personnages principaux après tout...*

Il se frotta les yeux et se positionna plus confortablement derrière le canapé.

[Selrahc]

Selrahc regarde la puce, obnubilé... Puis le bruit des tirs redevient omniprésent, le retirant de son monde de rêve; l'informatique... Il ne se souvient de rien jusqu'à maintenant, il connaît juste son objectif, la puce. Les deux personnages se trouvant près de lui se remettent à bouger, le sofa réduit en miettes... il reconnaît ces formes, ces ombres, les deux lui semblent familiers, mais il ne saurait placer des noms. Il essaye de se rappeler de son rêve, ça a commencé après l'embarquement sur le vaisseau, il était dans les conduits quand... quand... quand...

Une balle l'effleure, la brûlure est superficielle, mais suffisamment grave pour provoquer un cri aiguë de sa part.

*Bouger*

C'est ce qui lui vient à l'esprit, qui est entrain de bouillir, tout ce rêve, si réaliste... Seraient-elles de retour?

*NON*

la réponse est clair, Selrahc remarque les deux pistolets dans ses mains... L’adolescent est tout près de la puce, il la touche, mais Selrahc voit bien que celui-ci ne fait pas l'effort de la prendre, et fait demi tour.

*...*

Toujours préoccupé, il braque son regard sur les flingues, et réfléchi... Son canapé n'est plus que lambeaux... Soudain les mafieux se mettent à recharger, alors Selrahc se lève et plombe un canapé de ses deux chargeurs, il ne vérifie même pas s'il en a tué un ou pas, il recharge en se jetant derrière un sofa neuf. Mauvais choix... il ne lui reste plus que un chargeur pour chaque pistolet, il est entrain de faire le plein, quand un canon d'un froid polaire vient se coller sur sa nuque...

*Si elles sont revenues, elles partiront avec moi...*

Le destin à choisit... Un secousse terrible passe au travers du vaisseau, le mafieu tenant l'adolescent en joue vacille, et tombe, non sans décocher une rafale de balle qui traverse la chair de Selrahc en la déchiquetant. Le hacker s'effondre, mais pas sans vie, la puce juste sous son nez en dessous du canapé...

*La dèche...*

Sa jambe gauche ne répond pas, elle lui envoi un cri de détresse plus que douloureux. Ses mains tremblent, et son coeur faiblit. Le sang coule, mais hors de ses veines. Il rampe, une volée de balle passe à côté de sa tête, provoquant une nuée d'éclats de métaux divers et variés, dont certains on eut la bonne idée de venir s'incruster dans son épaule droite, lui arrachant un autre cri.

*_"àé)&(è' -&)ç)à@] ^\@`\[(- "é{#é|[ (\`è...*

La puce, il la tient, aussitôt, il sort l'ordinateur du sac à dos avec sa main droite, et fait tout avec celle-ci. Les secousses stoppent. Le silence est tel qu'une chambre acoustique n'aurait pu faire mieux.

*C'est si beau... Mais putain, qu'est-ce que ça fait mal...*

Un coup de feu brise la glace, puis un autre, puis plus rien. De mémoire Selrahc établit que deux mafieux étaient encore en vie avant les coups de feu, c'était peut-être eux qui succombait?

*Ou mes deux amis...*

Un ombre s'approche, silencieuse, furtive mais perceptible par sa dangerosité. La lame du couteau en Synthacier vient délicatement se coller contre la trachée de Selrhac.

"Mafia?"

La réponse met du temps à atteindre les lèvres du soumis, mais le chemin fait, cela permet à la trachée de se relaxer, hors de danger...

"Amenez l'amecronne et le gamin, j'ai le dernier on se casse..."

Selrahc se sent soulevé, il ne lâche pas l'ordinateur, les données vital et mental du draconide sont toujours affichées.

Le blason de la Conf' se dévoile sur le gilet pare-balle du fusillier, et celui-ci porte le hacker qui sombre dans un sommeil lourd... Plus de nouvelles des deux personnalités, le rêves est finis, depuis que Kirovsk l'a réanimé, il rêve d'elles...

[Sandrupt]

Sandrupt ouvrit les yeux. Sa vision était constituée de points noirs. L'amecronne faillit perdre connaissance une nouvelle fois. Elle ferma les yeux, et empêcha une remontée de sucs gastriques de traverser ses dents. Elle ravala avec dégout. Elle attendit quelques secondes, et voyant que cela ne se reproduisait plus, elle ouvrit les yeux. Sa vue était flou, mais dépourvue de points noirs. Les derniers réglages fait, Sandrupt aperçut des formes à quelques mètres. Elle s'empressa de reculer, et se rendit compte qu'elle était assise, et contre un mur. Sa vue s'éclaircit un peu plus, et elle remarqua que les formes ne prêtaient aucune attention à elle. C'était deux formes humanoïdes, et ils se parlaient à voix basse.

*Qu'est-ce que je fais ici?*

La mémoire revint peu à peu, avec un léger mal de tête.

Les tirs volaient de partout, détruisant tout le mobilier, le réduisant en miettes. Sandrupt, abritée derrière un morceau de canapé encore debout, chargeait ses dernières munitions. Le nombre d'ennemis avait grandement diminué. Il n'en restait plus que deux, dont un tenant Selrahc en joue. L'amecronne retint sa respiration, et visa. Une secousse envoya sa rafale dans le plafond. Un néon tomba.
Sandrupt sentit des bras la saisir. Elle s'agrippa a son arme, et se débattit de toutes ses forces. La secousse l'avait sonné, elle n'entendait plus rien de ce qu'on lui disait. Au bout d'un moment, lasse d'essayer de parler, la personne qui la tenait, l'assomma, et se fit le noir total.

*Ou sont les deux autres? Merde!*

L'amecronne tourna la tête sur le côté, mais encore une fis trop rapidement. Sa vision se remplit de points noirs. Elle tomba sur le côté et ne se releva que quelques secondes après. Elle se releva lentement, en fermant les yeux, afin de ne pas retomber dans le coma. Elle retrouva sa position initiale, et ouvrit les yeux. Pour la première fois depuis qu'elle s'était réveillée, il lui sembla entendre au moins une respiration à ses côtés.

" Dilitirio? Selrahc? C'est vous? "

L'amecronne n'obtint pas de réponse, les formes s'étaient approchés.

[Dilitirìo]

Dilitirìo avait regardé Selrahc se faire braquer par des mafieux qu'ils n'avaient pas vu sans rien faire. Il ne bougeait plus et avait l'impression que le temps se déroulait plus lentement que d'habitude. Il vit Sandrupt viser le mafieux qui tenait Selrahc en joue et décida de tirer sur quelqu'un d'autre pour augmenter leurs chances de survie, mais la secousse dévia le tir qui toucha le propriétaire du pistolet au pied.

Dilitirìo tomba à terre, immobile et lâcha un soupir inaudible. Il avait le nez contre le sol et ne voyait rien, mais il entendit des coups de feu et sentit quelqu'un le tirer dans un couloir. Une minute et onze secondes plus tard, le Machina Sapiens vit Sandrupt inconsciente être tirée comme un chiffon par deux hommes, suivie de trois gars tenant l'autre adolescent, le plus blessé d'entre eux.

Les hommes portaient le blason de la Confédération. Des experts payés chers, très chers, et n'étant généralement pas engagés pour cueillir des tulipes.
Il y eut des échanges entre les pros de la Conf' et les mafieux restants, majoritairement des balles, et parfois des insultes gracieuses de la part des mercenaires que Dilitirìo mémorisa. Les mafieux semblèrent prendre la fuite, offrant un répit momentané. En effet, la Conf' faisait peur...
Une dizaine de minutes plus tard, ils avaient soigné le jeune savant qui bougeait de nouveau librement.

Ils procurèrent les premiers soins à un Selrahc inconscient tandis que deux autres hommes s'approchaient de Sandrupt, qui semblait se réveiller.
Dilitirìo se leva, un peu abruti par la paralysie et fut soutenu par une créature assez étrange.
Il ne savait pas quelle tête regarder, celle qui le scrutait de très près, ou celle qui ne semblait pas intéressée du tout par ce petit énergumène et qui observait les deux autres rescapés. Un Antioch. Formidable.

"Keths, pourquoi on sauve des gamins ?" demanda celle qui plongeait ses yeux reptiliens dans ceux de l'adolescent.
"Va savoir. Ce sont les ordres." répondit l'autre tête à l'air un peu rêveuse.

Un homme barbu et grand se dirigea vers l'adolescent et ricana :

"Surpris par ce machin hein ? Allez, foutez lui la paix, les gars !"
La tête rêveuse nommée Keths s'indigna et précisa que c'était l'autre, Gull, qui avait voulu venir le regarder. Les deux têtes commencèrent à s'insulter pendant que le corps marchait tout seul. Personne ne semblait trouver ce spectacle aberrant.

"Je me demande qui contrôle le reste du corps en fait."

Dilitirìo avait déjà répondu à cette question par plusieurs hypothèses et s'attaquait à d'autres mystères sur cette race incroyable. Il ne remarquait pas que l'homme le regardait avec des yeux d'aciers et ce fut sa voix grave qui fit revenir Dilitirìo à la réalité.

"Comment ça se fait que vous vous êtes foutus dans un merdier pareil ? Pourquoi t'as pas pris les vaisseaux de secours?"

"Demandez ça aux canapés." répondit Dilitirìo du tac au tac.

L'homme ne put que hausser les sourcils et du penser que ce jeune homme avait perdu un boulon lors du crash du vaisseau, malheureusement, il était comme ça depuis un long moment.
Dilitirìo regarda le reste de cette escouade. Une dizaine d'hommes, de toutes les ethnies : Amecron, humains, Polyro, Era.
L'adolescent s'assit dans un coin et attendit la suite des évènements.

[Selrahc]

Selrahc ne se souvient pas de grand chose, mais lorsqu'il ouvre les yeux, c'est le grand rien. Rien... Rien...

"oh réveille toi!"

D'un bond, l'adolescent se lève du lit, mais se recouche tout aussi brusquement, ses blessures le rappelant à l'ordre. Il observe la pièce : grande, très grande, avec aucune fenêtre, juste une porte, blanche, comme les murs.

*Un hôpital?*

Mais lentement, un contact apaisant au front lui signal la présence d'un autre, un autre particulier.

*Salutation jeune Selrahc, je m'appelle Ikbyu.*
*Canean?*
*Tout à fait...*
*Conf'?*
*Plus ou moins...*

Selrahc se détend un peu plus, il est la pour se reposer, sinon, la Conf' ne l'aurait pas soigné, mais plutôt torturé...

*Je suis ton moyen d'interrogation, c'est subtil non? Sauf que je peux te le dire maintenant car les informations que j'ai pêchée sont celles que je souhaitais... Ton ordinateur, ou celui que tu as volé est sur ta droite. Bonne journée.*

L'être de fourrure se dirige lentement vers la sortie, sans rien laissé paraître. Il disparaît derrière la porte et l'illusion se disperse : Il n'est pas dans un hôpital, mais dans le vaisseau, sur une table.

*Un rêve?*

Il se penche sur la gauche, rien. Sur la droite, son ordinateur, il le prend et remarque qu'il est toujours allumé, cela fait approximativement 10minutes qu'il était dans le coma.

*Ils ont du matériel médical drôlement efficace.*

Il sélectionne les données vitales du Draconide, rien d'anormale. il vérifie les instrument de contrôle de la bête.

*Chouette il y a même une caméra pour visionner ce qu'il regarde.*

Selrahc prend le contrôle de l'outils et observe grâce à celui-ci les dégâts occasionnés par le Draconide sur la coque. Le vaisseau n'a pas fière allure, plusieurs trous béant ornent le kilomètre de long du croiseur de croisière, mais pas une âme qui vive.

"Tu en as pris le contrôle hein?"

Selrahc ne répond pas, l'homme connaît la réponse, pourquoi pose-t-il la question?

"Vous êtes dans une sacrée merde, et vous allez devoir nous accompagner jusqu'au bout, on a déjà dépensé assez de fric pour venir chercher tout les bijoux pour les riches propriétaires qui ont dû abandonné le vaisseau. On a fait une exception pour vous, vous n'étiez pas dans le programme..."
"La mafia..."
"Pas notre problème, nous on part dans 3 heures, vous faîtes ce que vous voulez pendant ces trois heures, mais si vous n'êtes pas là dans cette salle dans trois heures, on part sans vous, même pour une seconde de retard..."

Le hacker donne au Draconide l'ordre de se rapprocher de la fenêtre la plus proche, il récupère ses deux armes, son sac à dos avec ses affaires, des munitions, puis s'affale sur un siège, déjà essoufflé par le peu qu'il a fait. ses blessures font mal. Mais il ne désespère pas.

"Intéressé par des expériences génétique de la mafia locale Dilitirio?"

il ne dit rien vis à vis de Sandrupt, et honnêtement, il préférerait qu'elle reste là, ou se perde pour éviter de devoir se retrouver avec elle. Il monte sur le museau du Draconide, plus docile que jamais et attend que Dilitirio lui donne sa réponse, qu'il espère, positive...

[Sandrupt]

Les deux silhouettes n'étaient maintenant plus qu'à environ deux mètres de l'Amecronne. Elles les distinguait maintenant beaucoup plus nettement. Tous deux avaient des blouses blanches, les manches retroussées. Les mouvements du plus grand étaient fluides, sans aucune énergie gâchée, tandis que le deuxième, mal rasé et qui semblait plus intéressé par la couleur de ses ongles que par ce que l'autre tentait de lui dire, trainait ses pieds comme un enfant boudeur. Le premier abandonna sa tentative de discussion, et tous deux continuèrent à avancer.
Sandrupt était complètement terrorisée. Elle voyait en ces hommes des tortionnaires ou des scientifiques traitant les mutations humaines, en quête d'un nouveau sujet. L'Amecronne se recroquevilla sur elle même, cherchant à échapper au regard perçant de ses deux gardiens. Le plus grand s'accroupit, et lui tendit la main.

« Calme... On ne va pas te faire de mal ne t'inquiète surtout pas. Nous sommes ici pour te sauver toi et tes compagnons. Regarde. Ils sont là-bas. Est-ce qu'ils ont l'air souffrants? »

Retrouvant un peu de son courage, Sandrupt déplia la tête et aperçut Dilitirio en pleine réflexion face à un homme lui adressant la parole. Il n'avait en aucun cas l'air blessé, et son attitude n'était pas différente de d'habitude. Avec bien plus d'assurance, Sandrupt saisit la main tendue du scientifique, et se releva avec son aide. Sa tête tournait encore quelque peu, et elle se stabilisa en appuyant son dos contre le mur. L'Amecronne reporta son attention sur les deux scientifiques. Sous leur blouse, ils portaient une armure de qualité, avec le blason de la Confédération. Malgré le fait que le deuxième homme ne lui ait même pas adressé la parole, Sandrupt se sentait comme attirée par celui-ci. Ses yeux, quand il était possible de les croiser, reflétaient une intelligence pure, comme si le savoir du monde entier était contenu dans ces yeux gris pales. Malgré l'attitude désintéressée de ce scientifique, ses yeux semblait enregistrer chaque détail, du plus moindre, comme le nombre de fils utilisés pour la création de sa blouse, aux les plus vastes, et toutes ces informations étaient stockés dans un recoin de son cerveau.
Détournant son regard, l'Amecronne remarqua un nombre assez imposant de membres de la Confédération. Marmonnant un merci, Sandrupt s'approcha de Dilitirio d'un pas au début vacillant, mais qui se stabilisa au fur et à mesure qu'elle avançait. Au milieu de son déplacement, elle fut arrêtée par l'interrogateur de Dilitirio. S'arrêtant devant le bras massif tendu devant elle, Sandrupt remonta de ses yeux ce bras, jusqu'à les poser sur le visage barbu.

« Désolé de t'arrêter comme ça, mais j'aurais quelques questions à te poser... »

L'homme s'apprêtait à poser sa première question, quand un Canean, reconnaissable grâce à ses longues tresses, s'adressa au barbu. Le barbu s'empressa de s'excuser auprès de l'Amecronne, expliquant que les réponses avaient déjà étés obtenues grâce aux dons télépathiques du Canenan. Sans répondre, Sandrupt reprit sa lente marche. A son arrivée auprès du lit du machina, celui-ci c'était levé, et était parti s'assoir dans un coin. S'asseyant sur le lit de Dilitirio, Sandrupt saisit un verre d'eau posé sur une table de chevet, et le vida d'un trait. Elle le remplit une deuxième et une troisième fois, avant de le reposer sur la table.

Elle regarda l'ensemble de la salle une énième fois. Quelque chose semblait illogique. Elle n'arrivait pas à cerner le problème, mais des frissons parcouraient son dos, la prévenant d'une anormalité. Au bout de quelques secondes, elle remarqua que, pour la première fois depuis un certain temps, aucun danger ne la menaçait. De plus, elle était plus ou moins libre de faire ce quelle voulait. Savourant cette sensation nouvelle, Sandrupt laissa un léger sourire se dessiner sur ses lèvres. Profitant donc de cette liberté, elle reposa ses sens et son cerveau pendant quelques minutes. A la fin de cette méditation, l'Amecronne entendit les dires du barbu, indiquant leur départ dans quelques heures. Selrahc se dépêcha d'essayer de se lier d'amitié avec le machina, sans doute afin de connaître les bienfaits de cette chose appelée amitié. Invitant le petit scientifique à monter sur le dos du Draconide, Selrahc s'était ensuite dirigé vers cette création de la mafia. Il venait à peine de monter sur le museau du monstre, que trois gardes se rapprochèrent, l'arme levée, et lui invitèrent de redescendre tout de suite, sous peine d'une mort certaine. L'homme barbu, sentant qu'il devait des explications, se rapprocha lui aussi, et adressa la parole au hacker:

« Vous comprendrez sans doute que nous ne pouvons vous laisser en possession d'une arme aussi... Dangereuse. Si vous pensez que nous sommes venus ici juste pour qu'il y ait encore plus de bordel que prévu, vous vous trompez sur toute la ligne. Je vais donc vous demander de vous séparer des commandes de ce monstre, sans oublier de nous les passer. Nous vous avons laisser libres, mais cette liberté reste surveillée... Autrement dit, vous n'avez pas accès à des armes de destruction massive comme celle-ci. Merci de votre compréhension. Ah et puis, si c'était pour faire un tour à l'extérieur, nous avons mis à votre disposition un petit véhicule anti-gravité, qui vous permettra de vous déplacer rapidement et sans danger jusqu'à votre destination sur cette lune. »

Sandrupt essaya d'empêcher un sourire moqueur de se former sur ses lèvres, mais une esquisse de ce sourire y apparu tout de même. Le plan de Selrahc venait de tomber à l'eau. S'éloignant de l'homme barbu et de ses explications inutiles tout en essayant de ne pas s'esclaffer, l'Amecronne, remarqua enfin que ses armes n'étaient pas à sa portée. Sous le coup d'une impulsion, elle se mit à courir vers le scientifique, et le prit par le col. Sandrupt commença à lui aboyer dessus, lui demandant où se trouvaient ses armes, seuls êtres de confiance dans ce périlleux monde. Le scientifique, avec une sérénité inadéquate pour la situation, lui montra le coin dans lequel elle s'était réveillée. Là, posés sur un fauteuil, captant la lumière des néons et la reflétant contre le mur, scintillaient son cœur, sa vie, ses armes...
Bondissant vers ceux-ci, l'Amecronne rangea vite les « extrémités de ses membres » comme il lui plaisait de le dire. Rassurée par le poids familier de ses armes dans son dos et à sa ceinture, Sandrupt se dirigea, d'une démarche sereine et posée,vers le véhicule mit à leur disposition. L'Amecronne lança un regard interrogateur vers ses deux compagnons, accentué d'un mouvement de la tête vers le véhicule. Elle s'adossa ensuite à la cuirasse du véhicule, et attendit la réponse de ses compagnons, caressant d'un mouvement stable et régulier l'arme qu'elle portait à la ceinture.

[Dilitirìo]

La question de Selrahc le faisait tortiller. Il était certes intéressé par le draconide, mais plutôt dans un laboratoire, sujet aux dissections et autres expériences. Aller sur le terrain lui semblait futile, surtout dans un environnement pareil où il n'avait rien à apprendre, excepté peut-être en savoir davantage sur les liens liant le spécimen avec les roches de Timpf. Il aurait pu en effet accompagner le hacker pour cela, mais il n'en avait pas la moindre envie, surtout qu'il n'aimait pas trop les minéraux non plus. Or il devait le reconnaitre, la Confédération l'exaspérait et partir du vaisseau lui semblait une très bonne idée. Cependant, le barbu objecta que confier cette arme biologique à un malade mental était totalement contre productif. Dilitirìo acquiesça d'un large mouvement de la tête quand il vit les mercenaires en blouse blanche qui avaient soignés l'Amecronne-Polyro discuter entre eux.

Il claqua la langue pour signer la fin de la discussion ou d'un quelconque contrat moral avec les mercenaires. Il partirait de ce caillou sans leur aide.
Le savant sauta dans le vaisseau généreusement (trop) offert par la Confédération et donna un grand coup de pied pour faire démarrer la machine. Cette antiquité refusait de comprendre l'adolescent. Était-il obligé d'utiliser sa voix ? Devait-il rentrer un code numérique, digital, désoxyribonucléique ? Il appuya sur tous les boutons visibles et un bruit sonore alarmant se fit entendre. Le vaisseau décolla, les deux compagnons de Dilitirìo ayant juste le temps d'entrer dans la navette sous les cris de surprise des membres de la Conf'. La navette fit des pirouettes dangereuses qui auraient fait vomir n'importe qui, mais Dilitirìo se retenait, pour cause, il refusait d'éructer le jus de fruit qu'il avait avalé il y a peu.
Après que la navette se soit stabilisée (grâce au pilotage automatique), il fouilla l'intérieur pour voir s'il n'y avait pas un frigidaire, garde-manger ou quoi que ce soit d'intéressant. Le néant du véhicule le fit pleurer silencieusement et il s'assit en tailleur par terre, tandis qu'il s'adonnait à grignoter un cheveu qui recouvrait sa lèvre.

Après quelques minutes, Dilitirìo se leva et aperçut un amas de rocher. Certes il avait pensé il y a quelques minutes ne pas examiner cela, mais finalement, l'intérêt que le savant portait au véhicule sombrait dans les méandres de l'ennui. Il demanda l’atterrissage à l'ordinateur et il sortit sous la chaleur assommante, rêvant de consommer des substances épicées. Il s'accroupit et regarda les nombreux cailloux. L'examen se révéla très intéressant, car il comprit que s'il y avait un quelconque scientifique qui s'intéresserait à ça, il se serait brisé la nuque sur les pierres pour abréger les souffrances.

"Hmmm... Ils sont tous différents..."

Il prit un petit gravillon et l'examina intensément. Il le fit tourner à la lumière du soleil et finalement, le jeta dans sa bouche et croqua. Quelque chose craqua, et sans s'en soucier davantage, il a avala le tout, et continua ses observations. Il avait été peut-être un peu enthousiaste d'avoir rejoint le croiseur, mais finalement, tout ceci était d'une déception colossale. Il lécha également quelques parts de sable pour comparer le gout avec les roches de Timpf.
Il sortit son pistolet paralysant après plusieurs minutes et visa un endroit précis des rochers. Deux tirs réduisirent la pierre en poussière que Dilitirìo stocka dans un bocal hermétique qu'il avait trouvé dans la navette. Il récupéra également plusieurs douzaines de pierres qu'il fourra dans sa poche.
Il retourna dans la navette, sans voir ni Sandrupt ni Selrahc. Ils étaient probablement partis s'étirer les muscles quelque peu. Le savant posa le bocal devant lui et répandit les pierres sur le sol, s'amusant à les déplacer autour du bocal, dessinant des formes abstraites et ridicules.

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