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Enregistrements vocaux de Selrahc
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Enregistrements vocaux de Selrahc
(peu de temps avant "la dèche")
(sur Mysrios, il n’y a pas de saisons, il fait toujours beau et chaud)
#Lecture des enregistrements#
Mysrios, 18H22, 24 juin 4150, centre ville :
« J’y suis, j’ai semé encore une fois la patrouille de Horem, il est sympa comme Polyro, j’aime bien ses hommes aussi, mais je n’ai pas envie de retourner à l’orphelinat. Ah merde, cette ruelle… la mafia… »
- Eh, toi là-bas ! Sois tu vires, soit tu t’approches les mains en l’air.
« J’ai besoin d’un peu d’argent alors, let’s go… »
Mysrios, 19H39, 24 juin 4150, GPS brouillé :
-Selrahc, tu cherches encore du boulot ?
-Ouais, t’en a pour moi ?
-Non… Mais le chef veut te voir, c’est important.
-C’est ça, fait moi rire, ton chef n’a jamais vu un seul des indépendants, comme moi, avec qui il travaille par votre intermédiaire…
- Je déconne pas mec ! J’ai été le premier surpris.
Mysrios, 2H02, 25 juin 4150, GPS brouillé :
« Clash, ne déconnais pas, le chef voulait me voir, alors je suis sympa, je vais le voir… Comme si j’avais le choix. On a longtemps marché dans des tunnels étroits, et moi avec une AK-57 pointé dans le dos… Finalement on arrive, deux portes s’ouvre, un sas, on m’oblige à enfiler une blouse blanche, avec des bande vertes, je suis invité… Rah !!! Putain de lumière, l’obscurité des tunnels contraste avec la blancheur de la luminosité de cette salle. Ah ça y est, le chef… mais… c’est… »
-Bonjour, cher concitoyen.
-Je je je je je je je, vous… vous… je vous jure que je n’ai rien fait de mal !
-Mais je ne suis pas un infiltré, ce n’est pas une fausse mafia, ce n’est pas parce que mon frère est gouverneur que je n’ai pas le droit d’avoir mon petit business.
-Vous me rassurez.
-Assez de blabla. Tu sais que tu n’as pas le choix maintenant que tu es ici, parce que c’est moi qui t’ai fait venir. Tes capacités à pirater facilement de gros poissons et tes connaissances en informatique vont m’aider à accomplir mes objectifs. Mettez-le au boulot…
« Eh ben, je m’en tire bien. Un boulot, de l’argent, et le gîte et le couvert, y a pire… »
Mysrios, 15H48, 25 Décembre 4150, centre ville :
« J’en peux plus, c’est horrible, tant de souffrance… Moi, je suis okay, je fabrique des petits programmes que j’installe sur leurs robots médicaux, et parfois j’assiste les scientifiques sur leurs manipulations. Et de temps en temps, ils me demandent de pirater les dossiers d’enquêtes de la police sur eux. Mais leurs expériences sont insoutenables. Ils ont pris un pauvre bougre, qu’ils ont attaché sur une planche d’opération, ils l’ont bourré d’électrodes qui mesuraient la douleur, et ils plaisantaient sur le fait qu’ils arriveraient à le maintenir le plus longtemps possible éveillé et en vie, histoire de voir quel niveau de douleur sur l’échelle de Richter il atteindrait, pendant qu’ils le torturerai juste pour se défouler en cette fin de journée harassante… J’ai passé toute la nuit au-dessus de la cuvette des chiottes, à vomir tout ce que mon corps secrétait… Et il y en avait plein d’autres, certain, ils leur faisaient muter le bras en un canon à acide, mais l’acide, tellement corrosif, les faisait fondre… A un moment, ils firent combattre un fou et un ado de mon âge, un machina sapiens, j’ai pitié de lui, surtout qu’ils ont utilisé un de mes programmes pour lui effacer la mémoire… Ça y est, je me suis décidé, je profite de cette journée de repos pour me balader en centre ville et je tombe sur Horem qui tente l’approche diplomatique cette fois, moi je suis essoufflé, je l’ai cherché toute la journée… »
-Horem, il faut que je te parle !
-Tu t’es enfin décidé à retourner à l’orphelinat ?
-Oui… enfin je veux dire pas du tout, y a un truc grave… (Affolé, souffle très fort)
-Quoi, qu’est ce qu’il y a ? Ça va ?
-Moi, oui, mais y a une mafia scientifique qui fait des expériences… (Vomi)
-Ne me dit pas que tu avais besoin d’argent et que tu as travaillé pour eux…
-…
-T’es vraiment irrécupérable… ça fait des mois qu’on leur court après, et toi à chaque fois tu effaces les toutes les données qu’on avait sur eux, comment veux tu qu’on fasse quelque chose contre eux ?
-Ramène les S.W.A.T., je vous y emmène…
Mysrios, 21H00, 25 Décembre, GPS brouillé :
« Et je les y ai emmenés, et ce n’est pas des S.W.A.T., c’est carrément les forces spéciales !!! Putain, leurs gardes nous ont repérés, moi le premier. Ça y est, maintenant, chaque survivant va me courir après, pour me buter très lentement, très lentement… »
-Restes à l’arrière, petit, on revient.
« Aucune chance, à peine sont ils hors de ma vue, que je fonce vers le spatioport. Je vais mettre le plus d’espace entre moi et cet endroit effrayant… »
(sur Mysrios, il n’y a pas de saisons, il fait toujours beau et chaud)
#Lecture des enregistrements#
Mysrios, 18H22, 24 juin 4150, centre ville :
« J’y suis, j’ai semé encore une fois la patrouille de Horem, il est sympa comme Polyro, j’aime bien ses hommes aussi, mais je n’ai pas envie de retourner à l’orphelinat. Ah merde, cette ruelle… la mafia… »
- Eh, toi là-bas ! Sois tu vires, soit tu t’approches les mains en l’air.
« J’ai besoin d’un peu d’argent alors, let’s go… »
Mysrios, 19H39, 24 juin 4150, GPS brouillé :
-Selrahc, tu cherches encore du boulot ?
-Ouais, t’en a pour moi ?
-Non… Mais le chef veut te voir, c’est important.
-C’est ça, fait moi rire, ton chef n’a jamais vu un seul des indépendants, comme moi, avec qui il travaille par votre intermédiaire…
- Je déconne pas mec ! J’ai été le premier surpris.
Mysrios, 2H02, 25 juin 4150, GPS brouillé :
« Clash, ne déconnais pas, le chef voulait me voir, alors je suis sympa, je vais le voir… Comme si j’avais le choix. On a longtemps marché dans des tunnels étroits, et moi avec une AK-57 pointé dans le dos… Finalement on arrive, deux portes s’ouvre, un sas, on m’oblige à enfiler une blouse blanche, avec des bande vertes, je suis invité… Rah !!! Putain de lumière, l’obscurité des tunnels contraste avec la blancheur de la luminosité de cette salle. Ah ça y est, le chef… mais… c’est… »
-Bonjour, cher concitoyen.
-Je je je je je je je, vous… vous… je vous jure que je n’ai rien fait de mal !
-Mais je ne suis pas un infiltré, ce n’est pas une fausse mafia, ce n’est pas parce que mon frère est gouverneur que je n’ai pas le droit d’avoir mon petit business.
-Vous me rassurez.
-Assez de blabla. Tu sais que tu n’as pas le choix maintenant que tu es ici, parce que c’est moi qui t’ai fait venir. Tes capacités à pirater facilement de gros poissons et tes connaissances en informatique vont m’aider à accomplir mes objectifs. Mettez-le au boulot…
« Eh ben, je m’en tire bien. Un boulot, de l’argent, et le gîte et le couvert, y a pire… »
Mysrios, 15H48, 25 Décembre 4150, centre ville :
« J’en peux plus, c’est horrible, tant de souffrance… Moi, je suis okay, je fabrique des petits programmes que j’installe sur leurs robots médicaux, et parfois j’assiste les scientifiques sur leurs manipulations. Et de temps en temps, ils me demandent de pirater les dossiers d’enquêtes de la police sur eux. Mais leurs expériences sont insoutenables. Ils ont pris un pauvre bougre, qu’ils ont attaché sur une planche d’opération, ils l’ont bourré d’électrodes qui mesuraient la douleur, et ils plaisantaient sur le fait qu’ils arriveraient à le maintenir le plus longtemps possible éveillé et en vie, histoire de voir quel niveau de douleur sur l’échelle de Richter il atteindrait, pendant qu’ils le torturerai juste pour se défouler en cette fin de journée harassante… J’ai passé toute la nuit au-dessus de la cuvette des chiottes, à vomir tout ce que mon corps secrétait… Et il y en avait plein d’autres, certain, ils leur faisaient muter le bras en un canon à acide, mais l’acide, tellement corrosif, les faisait fondre… A un moment, ils firent combattre un fou et un ado de mon âge, un machina sapiens, j’ai pitié de lui, surtout qu’ils ont utilisé un de mes programmes pour lui effacer la mémoire… Ça y est, je me suis décidé, je profite de cette journée de repos pour me balader en centre ville et je tombe sur Horem qui tente l’approche diplomatique cette fois, moi je suis essoufflé, je l’ai cherché toute la journée… »
-Horem, il faut que je te parle !
-Tu t’es enfin décidé à retourner à l’orphelinat ?
-Oui… enfin je veux dire pas du tout, y a un truc grave… (Affolé, souffle très fort)
-Quoi, qu’est ce qu’il y a ? Ça va ?
-Moi, oui, mais y a une mafia scientifique qui fait des expériences… (Vomi)
-Ne me dit pas que tu avais besoin d’argent et que tu as travaillé pour eux…
-…
-T’es vraiment irrécupérable… ça fait des mois qu’on leur court après, et toi à chaque fois tu effaces les toutes les données qu’on avait sur eux, comment veux tu qu’on fasse quelque chose contre eux ?
-Ramène les S.W.A.T., je vous y emmène…
Mysrios, 21H00, 25 Décembre, GPS brouillé :
« Et je les y ai emmenés, et ce n’est pas des S.W.A.T., c’est carrément les forces spéciales !!! Putain, leurs gardes nous ont repérés, moi le premier. Ça y est, maintenant, chaque survivant va me courir après, pour me buter très lentement, très lentement… »
-Restes à l’arrière, petit, on revient.
« Aucune chance, à peine sont ils hors de ma vue, que je fonce vers le spatioport. Je vais mettre le plus d’espace entre moi et cet endroit effrayant… »
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