La dèche... (Dur)

[Wyatt]

Difficulté : Dur 12 lignes minimum, 6 pages de post minimum

Vous naviguiez tous tranquillement à bord d'un croiseur de luxe, quand celui-ci à eu quelques problèmes, notamment des Pirates de l'espace récalcitrant. Vous atterrissez sur une planète désertique, qui comporte quelques rochers et montagnes, mais beaucoup de sable.
Vous devez survivre sur cette planète dont vous ne connaissez rien...
Et puis, combien de temps vous reste t-il avant que les Pirates de l'espace décident de récupérer leur butin ?

[Sandrupt]

Sandrupt venait de sombrer dans le plaisir profond qu'est le sommeil, quand un choc soudain l'envoya contre un mur. Elle mit un moment à remarquer que quelque chose n'allait pas. Le vaisseau s'était arrêté. Elle s'adossa contre une des parois de cet espace confiné d'un mètre cinquante de haut, et de quelques mètres de long et de large. Elle remarqua ensuite que son épaule était mouilé, et qu'un liquide poisseux coulait de sa tempe, le long de sa joue.elle jeta un regard circulaire sur la salle et trouva ce qu'elle cherchait. Elle ramassa son sac et en sortit un vieux T-shirt. Elle le découpa en lambeaux et s'en attacha un autour des tempes, s'essuyant avec un autre. Elle alla en suite vers le milieu de la salle et colla son oreille contre le plafond. Elle écouta pendant quelques minutes, avant de se rasseoir pour se masser le coup. Elle souleva ensuite une trappe au plafond, et après un coup d'oeil furtif, se glissa dans le couloir. A ce moment, les haut-parleurs retentirent:

"Avis aux passagers du 2ème et 1er étage. Veuillez suivre les membres de la sécurité qui vous amènerons vers la sortie la plus proche. Les passagers du -1 et -2 sont priés de rassembler leurs affaires pour leur départ imminent. Ces évacuations sont du à un problème technique, veuillez ne pas paniquer..."

Sandrupt se mit à courir vers les escaliers les plus proches. Avec tout ce monde, les gardes de la sécurité n'auraient pas le temps de controler les passeports. C'était sa chance pour sortir vivante et libre de ce vaisseau. Malheureusement, toutes les portes accédants aux étages supérieurs étaient fermées, mis a part la terrasse "extérieure" surplombée de vitres. N'ayant pas d'autre choix, elle s'y engagea. Elle avait une vue dégagée sur la planète où ils avaient attérit. C'était un paysage lunaire et complétement désertique, avec quelques montagnes à l'horizon. De l'aute côté, l'espace, presque aussi infini que la connerie humaine... Sandrupt aperçut alors un bâtiment surplombant la terrasse d'une dizaine de mètres. Elle s'en approcha.

[Dilitirìo]

La traversée avait durée quelques dizaines d'heures, déjà. C'était un croiseur de luxe. Il y avait un serveur pour tout : l'eau, le vin, les fruits, la viande, les surcreries... A chaque recoin de couloir, on y trouvait un homme en smoking qui vous portait assistance à la moindre broutille. Un El Dorado de riches.
Alors pourquoi de la racaille telle que le jeune garçon de seize ans avait-elle droit à ce genre de plaisirs ?
C'est bien ce que se demandait le politicien Evan Dent, qui scrutait le jeune homme en sirotant son vin. L'adolescent était vautré sur un large canapé. Il buvait de grandes quantités de boissons sucrées et autres cochonneries. A côté de lui, un homme, gros mais riche, lui parlait de choses et d'autres en agitant les bras, surexcité. Le jeune homme, lui, fermait les yeux en buvant tranquillement, comme s'il était coupé du monde.

"Alors, vous en avez d'autres des comme-celles-ci ?"

L'intéressé maugréa. Ce gros brailleur lui cassait les oreilles, à vouloir plus d'énigmes. En inventer une poignée était rapide mais cela le fatiguait grandement. Il forumlait ses énigmes bizarrement et le tour était joué. N'importe quel imbécile pouvait s'amuser à en faire. ce n'était pas sorcier, mais son interlocuteur pensait que le Machina Sapiens manipulait une magie qui lui était restreinte. Après un peu moins d'une minute de réflexion, Dilitirìo lâcha d'un ton blasé :

"Je suis une cicatrice qui change d'apparence. Je peux prendre la forme de l'horizon ou la forme d'un trou et ressembler à une colline ne m'est pas impossible. Je suis une cicatrice qui s'ouvre continuellement pour sécréter du pus venimeux. Qui suis-je ?"

Enfin, un peu de paix. Ce crétin allait probablement le lâcher un bon moment avant de trouver la réponse. Un peu d'indulgence tout de même, c'est grace à cet homme qu'il avait réussi à monter. Juste parce qu'il aimait la source intarissable d'énigmes du Savant...
Dilitirìo formulait ses énigmes assez mal et les faisait sonner n'importe comment. Il ne s'appliquait pas en même temps. Il y avait bien plus important dans tout les cas.

Le jeune homme sombra dans un sommeil factice plongé dans un rêve imaginaire. En effet, l'adolescent était désolé de ne se souvenir d'aucun de ses rêves ou de ses cauchemars. Il en inventait donc pour passer le temps.
Il voyait de grandes formes noires se mouvoir dans les ombres. Un peu particulier, mais les formes étaient plus noires que tout ce qu'il avait vu jusqu'à présent. Une douleur intense traversa l'organisme du Savant. Probablement un contrecoup des expériences subies dans le laboratoire, il y a longtemps.
Le Machina Sapiens ouvrit les yeux et apprécia l'ordre quelques secondes avant que en vienne le chaos.
Une secousse ébranla le vaisseau et le Machina Sapiens se trouva à terre, avec le canapé par dessus lui. Il entendit plusieurs cris et des hauts parleurs vociférer les consignes d'évacuation.
Et ben, la poisse...
Le Machina Sapiens tenta la force brute. C'était tellement plus simple, parfois. Mais une brute n'était pas un terme applicable à Dilitirìo. Le Machina Sapiens tenta de se déloger en glissant. Il réussit à sortir un bras, puis sa tête. Après moults efforts, il s'était à moitié extirpé du dessous du canapé comme un asticot qui gigote hors d'une pomme.
Tout le monde avait évacué. Des lâches...
Mais si rationnels ! Dilitirìo se dépêcha de sortir du canapé pour les rejoindre. Or, c'était un canapé fort récalcitrant qui le fit tirer très fort. A peine s'était-il évadé de l'étreinte du canapé qu'il s'étala de tout son long au sol à cause d'une deuxième secousse.
Le Machina Sapiens ne comprenait pas trop ce que signifiait une secousse pareille, mais il se basa sur des hypotèses et avec les données engrangées, il en déduisit que le croiseur avait atterri sur quelque chose. Une planète probablement.
Dilitirìo cracha sur le canapé en le maudissant. Saleté de mobilier.
Le Savant se déplaça lentement. Il fallait rejoindre ceux qui évacuaient, mais ils étaient tous partis Darwin sait-où. Le Machina Sapiens ne s'était pas préoccupé des sorties de secours, alors qu'on leur en avait parlé au début du voyage. Au diable les adultes ! Qu'ils lui foutent la paix ! Le Machina Sapiens prit une direction aléatoire en tirant à pile ou face.
Il ignorait totalement le décor. Lorsqu'il arrive sur une terrasse entourée de vitres, il n'accorda qu'un regard sommaire au paysage lunaire qui dévoilait devant ses yeux. Il vit alors une autre personne.
C'était un amecron de sexe féminin, une vingtaine d'années, environ 1m...

*Oh, et puis, rien à foutre...*

Le Machina Sapiens se dirigea vers la femme en baillant un peu. Il fallait s'inquiéter de la suite des évènements, car le croiseur était ne mauvais état et il fallait gagner vite fait les vaisseaux de secours. Le Savant, sans dire bonjour, lui demanda d'une voix molle :

"Euh... C'est par où les capsules de secours ?"

Le jeune homme se massa un peu le dos. Les séquelles de l'épisode du canapé l'incommodaient fortement et il grogna comme un chien blessé. Il attendit patiemment la réponse de la femme en passant une main à l'arrière de son cou. Il avait envie de dormir, malgré le bon lit qu'il avait squatté.

[Dr. Chopper]

HRPG: Y a combien de gens sur ce vaisseau?
Game on:
"Parfois la Fortune vous sourit pour mieux vous frapper". Le dicton était parfaitement adapté. Vous sauvez un type d'un accident en tant que medecin, et, en remerciement, ce type vous offre un ticket de voyage qu'il ne peut pas utiliser étant en convalescance. C'est ce qui m'est arrivé. Donc, j'ai déménagé pour la enième fois. Voyage de luxe, sans encombre, et surtout relaxant. Ils allaient m'entendre à l'agence de voyage si on ne me remboursait pas.
Diagnostic medical : Légère concussion au crâne à cause de la secousse. Pas grave. Légère grippe. C'est bon. Crampes de jambe; signe d'un changement de gravité. C'est normal. Attends une seconde! C'est pas normal du tout, il n'y aucune escale sur ce voyage! A ce moment, les haut-parleurs retentirent:

"Avis aux passagers du 2ème et 1er étage. Veuillez suivre les membres de la sécurité qui vous amènerons vers la sortie la plus proche. Les passagers du -1 et -2 sont priés de rassembler leurs affaires pour leur départ imminent. Ces évacuations sont dûs à un problème technique, veuillez ne pas paniquer..."

Ben voilà la réponse. Juste avant de suivre les garde je crois que je vais voir où on est. C'est toujours joli les planètes inhabités. Ou peut-être qu'on est dans une zone habité. Non. Il n'y a pas de zone habité sur le trajet, qui passait près du Système Mystère S-45.
Je rentre sur la terasse "exterieur" comme l'appelait le panneau à côté.
Je remarque trois choses: Il y a deux personnes sur la terasse (une amecronne et un machina-sapiens. J'aime bien les machina-sapiens ils comprennent autre chose que le O.F.D.T et FRIC) mais j'oublie vite ce détail devant le spectacle incroyable d'une planète inexploré. J'oublie vite ce spectacle devant un détail troublant. La telé indiquant la position du vaisseau en temps réel affiche "Pas de signal". Un brouilleur d'ondes? Non... Le pire était arrivé :

"Dites-moi que c'est vous qui avez cassé la télé. Pitié, ne me dites pas qu'on est naufragé quelque part dans le Système Mystère S-machin... Si on sort vivant de ce trou , ils vont m'entendre à l'agence de voyage, je vous jure."
Je dis devenant très pale.

Signé : Dr. Chopper le Tordu
P.S: Oui je sais le premier post c'est pour introduire le perso mais j'ai une idée diabolique qui peut partir dans n'importe quel sens.

[Selrahc]

Selrahc se demande encore une fois si c’est la poisse qui vient à lui ou lui qui attire la poisse. Revenons un peu en arrière (exactement 10 millions d’années lumière plus tôt) et découvrons l’origine de cette nouvelle mésaventure. Sur Mysrios, un croiseur de luxe type LiGa, nommé « La duchesse », était à quai. Notre ami, d’un naturel peu légal et un peu proche de l’argent qu’il n’a plus du à une petite altercation avec la mafia locale, ce qui explique aussi son besoin pressant de fuite rapide et furtive, décide de monter par ses propres moyens (piratages divers et variés de la listes des participants au voyage, des robots de service, etc…). Mais conscient que le personnel n’est pas dupe, il préféra se cacher dans les tuyaux de ventilation. Pendant ces 10 millions d’années lumière, au lieu de se tourner les pouces, il explora les canalisations, et au bout d’un moment, tomba sur la grille du poste de contrôle, où il se trouve la maintenant…
Témoin de bruit venant de la salle de contrôle, Selrahc se dirige vers elle et se colle contre la grille. Il apperçoit deux hommes en blanc et en tenues d’officiers marins, sûrement le capitaine et son second, qui braillent des ordres que Selrahc peine à comprendre. Mais il saisit le problème de ces deux braves hommes :

-Des pirates les attaquent.

-et ils ont un missile à fusion pointé sur le croiseur.

Les deux braves hommes autorisent donc (bande de soumis !!!!), sous la contrainte, l’accostage du vaisseau pirate au croiseur et en moins d’une minute, les pirates sont dans la salle de contrôle. Selrahc est témoin passif du massacre des hommes du commandant et du commandant aussi, seul le second semble avoir peur de la mort et accepte d’obéir aux ordres. A ce moment là, une pouf’ débarque avec son sac à main tout en or et en diamant et tout ses bijoux, se plaignant que le pilote ne sache pas conduire (perso, je pense qu’il ne peut plus conduire…), et reste ici à brailler pendant au moins 5minutes sans se rendre compte de la situation. Et ce n’est qu’en pensant avoir taché son manteau en poil d’une valeur « inestimable » avec du ketchup, qu’elle se rend compte que ce n’est pas de la tomate pressée… Une balle dans la tête. Selrahc se demande pourquoi ils ne l’ont pas fait plutôt… *Kling *KLONG !!!! Il semble que la grille soit tombée. En bref nous revoilà au point de départ où Selrahc se demande encore une fois si c’est la poisse qui vient à lui ou lui qui attire la poisse.

« Descend. »

Aucune chance d’en réchapper, il obéit à contre cœur, et se laisse choir du plafond. Mais les pirates n’ont pas le temps de souffler, le second en fait des siennes. En effet, profitant du sursis, il a pris le contrôle manuel du croiseur et a bloqué le pilote automatique pour que le croiseur atterrisse sur la planète la plus proche. Une balle dans la tête. Les pirates s’en vont, en enfermant le pauvre Selrahc (un peu de pitié s’il vous plaît…) dans la salle de contrôle, la grille est trop haute… Fort de son expérience en informatique, craquer le pilote automatique n’est pas trop dur, mais il ne fait rien car de toutes manières, il ne sait pas piloter donc c’est inutile. Puis le choc et…

Selrahc se réveille, toujours dans la salle de contrôle, mais cette fois il y a une sortie. Le choc a fracassé la grande verrière et il se faufile au travers, il tousse, du à l’air sec, très sec. Il scrute l’horizon, mais les bords du croiseur lui bloquent la vue. Il descend le long de l’armature du monstre se penche au bord et est éblouit…

Mauvais, très mauvais…

*Et merde*
*Ouai*

Selrahc déteste les déserts…

[Sandrupt]

Sandrupt, qui se dirigeait vers le bâtiment surplombant la terrasse, sursauta en entendant une voix derrière elle. D'un mouvement fluide, elle se retourna. Rassurée par le fait qu'elle ne s'était pas retrouvée face a face avec un garde, elle contempla le jeune homme un moment avant de lui répondre. C'était un adolescent, qui avait l'air assez calme, malgré la situation. Directement, une pensée un peu perverse se faufila dans son esprit... C'est qu'il n'était pas moche ce gamin... Elle se secoua aussitôt. Elle n'était pas idiote au point de commettre de la pédophilie... Mais si le gamin le lui proposait... Elle repoussa ces pensées et se concentra sur la question:

"Quoi? Ah... Euh... Je sais pas... Moi je vais voir la haut pour trouver un moyen de sortir... Tu n'as qu'a m'accompagner, on verra bien."

Joignant le geste a la parole, Sandrupt se dirigea vers la tour, sans un regard en arrière pour voir si l'adolescent la suivait. Elle arriva devant une porte en métal blindé de 2,5 mètres de haut. Elle testa la poignée, mais ne réussit pas a ouvrir la porte. Elle utilisa ensuite la force brute pour forcer la porte, mais toujours sans succès. Elle eut alors l'idée de pousser la porte avec la poignée baissée. Avec un peu de difficulté, la porte s'ouvrit lentement vers l'intérieur, sur un escalier circulaire. Sas réfléchir, elle les grimpa quatre a quatre. L'escalier déboucha sur une seconde porte, cette fois beaucoup plus légère, mais fermée a clefs. Sandrupt utilisa la crosse de son arme pour casser la serrure. Après quelques minutes, la porte s'ouvrit. Elle entra dans une salle peuplée de boutons, d'écrans et d'autres gadgets électroniques. La salle de contrôle... La salle était pleine de sang, avec plusieurs corps du personnel et le corps d'une dame. Une vitre cassée témoignait du choc qui l'avait réveillée. Elle se faufile a travers la vitre, et essaye d'apercevoir un peu plus de cette planète. Malheureusement, la vue est bloquée. Elle se retourne enfin, pour savoir si le jeune homme l'a suivit. Ensuite, elle se retourne une deuxième fois et cherche un moyen de descendre.

*Mais comment je vais me sortir de cette merde moi?*

[Dilitirìo]

Le Savant haussa les sourcils quand l'amecronne le reluqua. Il se demanda pourquoi il y avait une prostituée qui était restée, il pensait qu'elles étaient toutes parties avec les riches pour prendre les capsules de secours. Enfin, méchanceté à part, il accepta de la suivre n'ayant rien d'autre à faire. Etre intelligent, c'est bien, mais là, en suivant cette amecronne, il n'aurait pas à réfléchir au chemin à prendre. Il pourrait donc rêvasser pendant toute la durée de la marche.
Un homme le tira de sa torpeur. Première impression : docteur, boligé. Des petits détails qui sautent aux yeux. Le Machina Sapiens ayant peu envie de s'éterniser sur la liste qui se forme dans son esprit, il écoute vaguement et avec un regard vague l'homme qui commence à s'inquiéter. Avec une voix molle et joyeuse, il déclara :

"En effet, nous nous sommes écrasés sur une planète dont on ne sait rien. Ce n'est même pas sûr que l'on s'en sorte avec ces pirates de l'espace, donc mieux vaut nous suivre. Et puis, docteur, au moins vous n'aurez pas à réfléchir !"

Le Machina Sapiens lâcha un gros baillement et suiva l'amecronne à son rythme c'est à dire avec une lenteur qui exaspérerait n'importe qui. Quand ils arrivèrent devant la grande porte, Dilitirìo était déçu dene pas avoir emporté une caméra.
L'amecronne essayait d'ouvrir la porte par tout les moyens et quand elle compris qu'il fallait pousser AVEC LA POIGNEE BAISSEE pour qu'elle s'ouvre, le Machina Sapiens éclata de rire. C'aurait pu faire un si bon sketch ! Il continuait à rire pendant une bonne minute et même pendant qu'elle défonçait la serrure avec son arme. Le Machina Sapiens était hilare et il pleurait des larmes de rire. Se sentant lui aussi un peu ridicule, il s'essuya avec sa manche en reniflant et examina les cadavres de la salle de contrôle. Dilitirìo marcha dans les flaques de sang sans être répugné. Du sang et des trucs gores... Il avait vu vingt voire trente fois pire dans les laboratoires. En y repensant, il devint plus renfermé et un peu miné. Saloperie de labo.
Il snoba l'amecronne qui avait sans doute un peu de sang de Polyro en elle et il sortit de la vitre brisée.
C'est alors qu'il vit un adolescent comme lui, qui devait avoir le même âge. Il était surpris. Comment s'était-il retrouvé dans un vaisseau pareil ? Peut-êter que c'était le fild d'un riche politicien ou quelque chose dans le genre.
Le jeune homme s'approcha de lui et lui lâcha un bref "salut" bien mou. Puis il se baissa et enfonça son doigt dans le sable.
C'était une couche de sable très épaisse, dense et profonde. Il retira son doigt et le suça. Il fouilla dans sa mémoire où il avait déjà goûté à un sable pareil, y ajouta quelques hypothèses et son IA en tira les conclusions suivantes : De la roche de Timpf. Peu salée, quelque chose de particulier qui ne se retrouve que dans le système Orinas-5 et sur une poignée de lunes et planètes au fin fond de ce système. Ils étaient allés loin. D'ailleurs, à la abse ils allaient où ? Dilitirìo avait oublié, où plutôt ne le savait pas, voire s'en foutait carrément, pour faire plus court.
En tout cas, ça promettait. Paumés dans une lune inconnue avec une hybride amecronne/polyro et des pirates qui arpentaient peut-être le vaisseau n'était pas très rassurant, d'autant plus que les capsules de secours avaient dû être toutes employés. Il était peut-être possible d'envoyer un signal de détresse, mais le vaisseau pirate devait probablement posséder un intercepteur... Aucune aide de ce côté-là, mais ils ne devaient pas abandonner le vaisseau comme ça. Explorer la lune était la dernière chose à faire. Le vaisseau était leur seul moyen de survie. En plus marcher dans un désert sans s'arrêter, c'est vraiment gonflant au bout de deux minutes.

Le Machina Sapiens scruta l'autre adolescent. Cela lui faisait bizarre d'être en face de quelqu'un de son âge. C'était rare. Enfin, la plupart des adolescents de son âge ne l'intéressait pas. Pour plus de détails, presque personne n'intéressait le Machina sapiens.
Dilitirìo maugréa et se dirigea de nouveau vers la vitre du vaisseau pour rejoindre l'amecronne/polyro et peut être le docteur en se tenant l'arrière de la tête entre les deux mains.

[Selrahc]

Selrahc observe l'adolescent sur sa gauche...

"Salut..."

*Hum ???*
*C’est le gars de tout à l’heure*
*Celui qui parlait de l’énigme sur les lèvres ??? Dans le salon ???*
*Ouais, je crois que c’est lui…*
*Pourquoi, il lèche le sable ?*
*Machina Sapiens, il l’analyse, j’ai vu ça dans un des rapports de labo que j’ai piratté.*

Selrahc a pour métier criminel, mais c’est avant tout un hacker… Il se tient informé. Il tient dans sa main la clef USB qu’il a utilisé pour pirater le système du vaisseau et la liste des invités… Un écran… Il regarde s’éloigner le Machina Sapiens, puis scrute l’horizon, les trois soleils se couchent, il va faire nuit. Prenant tout son temps, il retourne à la salle de contrôle. Là se trouve deux autres clampins, qu’il connait, malheureusement.

« Sandrupt, comment ça va ??? Deuxième question, qu’est ce que tu fous là ??? Et toi Chopper ??? »

N’attendant pas la réponse de l’Amecronne, il se tourne vers les ordinateurs de contrôle du vaisseau. Et il met en pratique ses connaissances. Oh un code secret, bon on le contourne c’est plus simple, l’ordinateur lui souhaite la bienvenue, avec le vieux bruit et tout ça… Clic, clic, tap tap tap tap tap, trop simple. Il ouvre deux programmes :

-Le répertoire des avaries.

-La liste des invités.

Les invités en premier, Selrahc fait gaffe à ce que les autres ne regardent pas, il fait très vite, jugeant que deux des trois clampins ne sont pas capable d’enregistrer ce qu’il est entrain de faire, mais le Machina Sapiens, avec son IA, pourrait trouver ça lent… Sandrupt est enregistrée, en tant que clandestine (la séduction féminine a marché à ce qu'il voit...), Chopper, c’est écrit qu’il a échangé avec quelqu’un qu’il a soigné et qui ne pouvait plus venir. Recherche… Pas de machina sapiens invité, mais il y en a un qui est monté, avec le frère du gouverneur de Mysrios…

*Merde, merde merdeeeeeuuuhhhh !!!*
*C’est le … ???*
*Le frère du gouverneur, c’est le parrain de la mafia Scientifique !*
*Celle qui…*
* On n’est pas dans la merde !*

Selrahc ferme ce programme et passe à la liste des avaries : Moteurs ; out. Système de ventilation d’urgence ; 75%. Chauffage/climatisation ; section passagers, 25%, section personnel+ salle de contrôle, 50%. Section salle des moteurs, signal perdu. Réserve de deutérium et Tritium ; 21%. Réserve d’oxygène ; 99%. Réserve d’énergie pour l’antigravititionneur ; 85%...70%…25%…0%. Centrale à fusion ; 100%, 20000 Terrawatt/h. Chouette, il va recharger un ordi portable de secours, comme ça, ils auront les plans, et lui, plus de place pour stocker des programmes de hack. BIP, BIP, BIP, une alerte, il passe sur la camera la plus proche de l’alerte. Une dizaine de pirates des étoiles sont entrain de faire sauter le coffre fort… Il faut saisir cette chance pour se barrer !!! Leurs copains vont surement revenir les chercher. BIP, BIP, BIP, quoi encore ??? L’image s’affiche…

« Couchez vous !!! »

Le choc est brutal : Nanostructure extérieur avant ; perte de 10% de la fiabilité, endommagement à 63%. Selrahc se jette sur un des ordinateurs portable qui sont censés n’être utilisés que si tout les systèmes sont éteints pour guider les utilisateurs, mais il va en cracker un. Forcement, pas de connexion UNInet ici… Maintenant il faut se mettre à l’abri, le draconide de Timpf ne va pas tarder à revenir.

*J’aurais une petite discussion avec le Machina Sapiens, il faut que je sache si il fait partit de la mafia, ou s’il est une de leurs expériences qui ne se rappellent plus où est le labo qui les a fait tant souffrir et qu’il se faisait discrètement surveiller. Si le parrain la laissé s’approcher, pour le surveiller lui-même, c’est qu’il doit représenter une somme phénoménale…*

« Par ici vite, on est pas à l’abri, le draconide va pilonner la surface du vaisseau. Je vous expliquerais plus tard comment je sais que c’est un draconide… »

Selrahc les encourage à le suivre, direction : les cuisines, ça fait longtemps qu’il n’a pas mangé. Et c’est toujours plus agréable de discuter autour d’une table…

[Dr. Chopper]

La cuisine, la cuisine, oui, c'est bien, c'est bon, on se calme.
Personne n'a remarqué que mes dents claquent, que je tremblote et même si ils voient, ils penseront que c'est les cadavres.
Mais des cadavres j'en ai vu je suis medecin, non?
Mais voir la mort en face aussi sûrement ça, non.
Il y a une chance que j'ai tort. Que cette télé se soit déconnecté pendant le crash. Que le vaisseau ait pris du retard et que nous n'etions pas à côté du Cercle des Bermudes comme on l'appelle. Le Système Mystère S-45. Peut être que l'encyclopédie de l'agence de voyage ait menti.
Je l'ai lu hier et je m'en rappelle mot pour mot:
"Le Système Mystère S-45, mieux connu sous le nom du Cercle des Bermudes est une zone inexplorée et inexplorable. Pour une raison qui échappe toujours aux scientifiques, aucun système de navigation ou de communication ne fonctionne. Pourtant ceci n'explique pas le nombre de disparitions dans cette zone puisque les pilotes sont formés pour se repérer grâce aux étoiles. Plusieurs hypthèses ont étés émises: la préferé des scientifiques est l'existance d'une planète super-aimant et super-conductrice qui annhile tout appareil moderne dans une zone proche paralysant les moteurs ou qui attire les vaisseaux métalliques. Certains pensent qu'il y a une forme de vie inconnue qui s'y trouverait ou une base criminel mais rien n'est prouvé."
Autant dire qu'il ne faut EN AUCUN CAS Y ENTRER

Signé: Dr. CHopper le Tordu qui a peur

[Sandrupt]

Le son d'une voix familière retentit dans le dos de Sandrupt. Elle se retourna d'un mouvement sec, et crut mourir de peur. Elle tomba a genoux. Son rythme cardiaque s'éleva de plusieurs dizaines de coups par minute. D'une main tremblotante, elle sortit son arme, insérant le canon dans sa bouche. Elle mordit jusqu'à se faire péter les mâchoires.

*P-pourquoi lui... Parmi toutes mes connaissances, il fallait que ce soit lui. C-ce n'est pas possible...*

Sandrupt commença a appuyer sur la détente, puis se retint. Il y avait quelqu'un d'autre de familier dans cette salle. Un certain docteur... Elle rangea son arme et se releva. Marmonnant dans sa barbe inexistante, elle se mit a frapper un mur. Son sang commençait a percer sous sa peau.

"Pourquoi je suis autant malchanceuse!!!! Ce n'est pas possible!!!! Pas eux!!! S'il vous plait. Si il y a une puissance supérieure, sortez moi de cette merde!!!!!!!!!!"

Après quelques secondes, elle se reprit, et arrêta de frapper le mur. Elle arracha un morceau de vêtement propre sur un des corps, et se l'enroula autour de la main. Elle remarqua que Selrahc essayait d'avoir l'air furtif, mais cela n'attira pas son attention. Il faisait des trucs encore plus bizarre qu'elle. A son cri, elle réagit au millième de seconde près et se jeta a terre.

"Hourra pour le deuxième choc! Putain mais c'est quoi ce bordel!"

Mais pour quelle raison Selrahc voulait-il aller au cuisines? C'est pas la qu'il allait récupérer une arme, puisqu'on lui avait confisque car il était monté a peu près légalement, contrairement a elle. Sans plus y réfléchir, Sandrupt poussa Selrahc devant elle.

"Vas-y, montre nous ou est la cuisine! Et bouge ton cul, on est pressés."

*J'ai vraiment pas de chance... En plus, eux ils portent encore plus la poisse, et puis, Chopper, il fait plein d'actions inutiles, de mon point de vue.*

Suivant le groupe, Sandrupt se mit a chantonner:

"Clampins...Clampins...Clampins... Clampins!!!"

[Dilitirìo]

Le Machina Sapiens s'envola dû au choc. Comme un gamin, il lâcha un petit "oooh" mais s'écrasa à terre lamentablement. Il se releva en se tenant le dos. Encore heureux que sa colonne vertébrale n'ait pas été déplacée !
Dilitirìo s'empressa de suivre Selrahc qui avait hacké le vaisseau. Pas mauvais, comme criminel.
Le Machina Sapiens ouvrit grands les yeux quand il vit la série d'actions effectuées par l'amecronne. Elle voulait se suicider ? Non, elle frappait le mur. Elle saignait...
Le Machina Sapiens soupira, et décida que cet hybride Polyro/Amecron possédait une intelligence et une sagesse tellement supérieure, que lui, pauvre humain dôté d'une IA seulement, ne pouvait comprendre le sens et la subtilité de ces actes complexes effectués par un être aussi grandiose en tout points. Oui, il vallait mieux être optimiste...

Le savant ne put s'empêcher de lui lancer une petite pique :
"Dis moi, le docteur a peut-être été formé à la psychiatrie ? Peut-être qu'il te fera une ristourne vu que vous avez l'air de vous être déjà vu..."
Sans attendre de réponse, il continua de marcher tranquillement, en ignorant totalement les bruits de pillonage effectué par le draconide.
Ils arrivèrent enfin aux cuisines. Sur la table : quelques morceaux de pains, et de la viande tiède.
Il y avait une bouteille de jus d'orange sur la table. Elle avait déjà disparue. Le Savant s'était litérallement jeté dessus et s'était mis à la boire en entier. Après une dizaine de secondes, la bouteille qui était pleine fut jetée sans ménagement par terre. Rassasié, Dilitirìo s'assit sur une des chaises. Il commençait déjà à vouloir s'endormir. Mais il fallait rester éveillé pour le moment, car il sentait que les Ombres n'étaient pas loin, cachées quelque part, dans un recoin obscur de son esprit.
Apparemment, ces trois larrons se connaissaient déjà. Intéressant. Par pure hypothèse, le Machina Sapiens calcula que le nombre de chances que ce soit une pure coincidence était de 1/100000000000000000. Enfin, étant une hypothèse basée sur peu de valeurs précises, il se pouvait que cela avoisinnait plus les 1/10000000000000000000000000000000000000. Bref, ce calcul peu trivial fait, le Machina Sapiens se mit à réfléchir à ce qu'il pourrait faire comme expérience avec la roche de Timpf. Ce n'était pas un ingrédient rare, mais il pourrait sans doute faire des recherches et en tirer quelque chose.
Un éclair commun à tout les Savants passa dans ses yeux. Les possibilités offertes par un ingrédient inconnu qui restaient encore à découvrir... Tout cela était très réjouissant, dommage que Dilitirìo n'avait pas de laboratoire.
Le Machina Sapiens se leva et croisa les bras. il s'assit finalement sur la table en tournant le dos aux autres et se mit à réfléchir. Les pirates alleint-ils examiner le reste du vaisseau ? Ils allaient peut-être même le détruire après avoir récupéré le butin. Ils ne pouvaient pas résister aux pirates, ne pouvaient pas envoyer de signal de détresse et essayer de survivre sur cette lune perdue semblait impossible, même avec beaucoup de provisions.
Il réfléchirait plus tard, en attendant, l'adolescent semblait vouloir parler. Le draconide de Timpf, hein ?

"On est vraiment en la mierda non ? Mais à quel point ?"

[Selrahc]

*Décidément, ils ont côtoyé et buté tellement de fous, qu’ils le sont devenus…*
*Les gens ne résistent plus très bien mentalement de nos jours…*
*Enfin… Nous on peut parler… on est schizo…*

Selrahc prend deux tranches de pains, met une tranche de viande entre et fouille dans un des frigos. Il trouve ce qu’il cherche : des cornichons !!! Il croque dans son sandwich, tout en pianotant (avec virtuosité !) sur l’ordinateur. Il observe les autres, et prend en compte que le Machina Sapiens est un grand fan de jus d’orange…

*C’est pas humain d’être aussi rapide pour un pack de jus d’orange…*
*Il n’est pas tout à fait humain non plus… *

Selrahc est soudain surpris par le regard du Machina Sapiens, quelque chose le gène… Il y a un truc qui…

#Labo… Labo… Labo… blanc !
« Professeur, ne croyez-vous pas que ce soit dangereux ?
-Ne discutez pas mes ordres !
-Bien professeur… Protocole lancé !
(Voix atténuée) –Que…………………. AIE !............... ARGGGGGGGGGGGGG….
-Il est dans le coma !
-Ne faîtes rien…
-Mais, professeur, il va mourir !
-Un Machina Sapiens de moins ou de plus, rien à faire, mais les fous mon ami ! C’est l’avenir de la science ! Bon assez, sortez le de là et mettez le fou dans un caisson, c’est mon meilleur résultat ! »
Leur sujet… leur sujet… leur sujet c’était…#

« Mafia, mafia scientifique, ça ne vous dit rien ? »

La question du criminel reste en suspens, le temps s’arrête…

« Le draconide est une de leurs réussites… Enormément de réussites de cette mafia sont stockées sur cette planète déserte… Leur but est de créer des armes biologiques pour la mafia intergalactique, et ils ont réussi en tout points. Cette planète appartient au frère du gouverneur de Mysrios, elle s’appelle Timpf et est totalement déserte. Elle est très connue pour les nombreuses disparitions de vaisseaux près de son orbite. Voici notre disparition, tous les cadavres que vous avez trouvé dans la salle de contrôle, c’est ceux d’une bonne partie de l’équipage, froidement abattus par des pirates des étoiles. Certain d’entre eux sont encore à bord, entrain de piller les bagages… Nous trois (se désignant lui, Sandrupt et Chopper) on se connaît déjà. Mais toi, je crois t’avoir vu quelque part… Moi c’est Selrahc, elle s’appelle Sandrupt, et lui, ni fait pas attention… il se nomme DR Chopper… »

Selrahc effectue une brève pause, il n’est pas habitué à d’aussi long discours. Mais après quelques gorgées d’eau fraiche, il reprend de plus belle…

« Si je sais tout ça c’est parce que j’ai travaillé pour eux pendant six mois (cf : enregistrement vocaux de Selrahc), et j’ai atterri sur ce vaisseau par hasard, alors que je fuyais leur courroux. Ils me poursuivaient parce que je les ai dénoncés à la FSSU. Je ne supportais plus leurs expériences atroces… Mais je me suis barré avec toutes leurs données sur leurs créations. »

Selrahc enfonce la clef USB dans le port prévu à cet effet, pianote un petit coup, et tourne l’écran vers ses compagnons d’infortune. Les caractéristiques, forces, faiblesses du draconide de Timpf, ainsi que sa description très précise et son utilité s’affiche sur l’écran… Mieux ne vaut pas aller dehors… Il y a aussi les positions des bases de la mafia, mais comme ils ne connaissent pas leur propre position, pour l’instant, ce n’est que très peu utile. Selrahc pianote un peu…

« Voilà le chemin jusqu’à l’armurerie… »

[Sandrupt]

La cuisine, bien que vaste, n'était pas très propre. Des traces de sauce étaient visibles sur les murs, et plusieurs bancs et tables étaient étalés par terre. Sandrupt s'approcha de Dilitirio. Elle lui parla d'une voix assez basse afin que les autres soient obligés de tendre l'oreille pour entendre ce qu'elle disait, mais pas assez bas pour que les autres ne la suspecte d'un plan foireux:

"Ton commentaire sur ma santé psychique aurait put me faire rire, mais pas a ce moment la. Je vais t'expliquer. Des que nous sommes ensemble, nous portons la poisse. Il nous arrive des choses, que l'on se demande comment on y survit. Enfin bon. J'espère que tu arriveras a faire contrepoids. En fait, moi c'est Sandrupt."

Sandrupt se redirigea ensuite vers la table, et ramassa le reste de nourriture. Elle se dirigea ensuite vers les placards. La plupart étaient vides, mais il restait du saucisson, du pain, de l'eau et quelques cannettes de jus de fruit. Elle s'empara d'une de ces dernières, et la but d'un trait. Sandrupt envoya ensuite du pain, du saucisson, de l'eau et du jus de fruit a chacun, avant de prendre la parole:

"On ne sait pas combien de temps on va rester ici, alors on devra sans doute revenir aux cuisines. Les autres passagers et membres de sécurité ont déjà prit des provisions, ou il en resterait beaucoup plus. Bon. Je vais essayer de me calmer, malgré votre présence. Selrahc, tu es sur que la voie est libre jusqu'à l'armurerie? Tu pourrais vérifier les cameras de sécurité s'il te plait? Je doute que l'on trouve grand chose la bas, mais vous n'avez pas pu emporter d'armes dans le vaisseau, donc on peut toujours essayer... Je passe devant, j'ai une arme."

Sandrupt s'approcha ensuite de l'ordinateur, afin de mémoriser le chemin. Elle sortit son arme, et sortit des cuisines. Elle s'arrêta au premier embranchement et attendit. Elle tendit l'oreille, mais ne perçut aucun son suspect. Par contre, un liquide jaunâtre coulait par terre, et une forte odeur s'en dégageait. Elle recula de quelques mètres afin de prendre une grande respiration, puis regarda la source de ce liquide. Le liquide coulait sur plusieurs mètres, mais elle en vit la source. C'était tout simplement un homme soulageant sa vessie, au beau milieu du couloir. Sandrupt revint vite sur ses pas, afin de demander l'avis de ses compagnons, sur la nature de cet être: ami ou ennemi.

[Dilitirìo]

Dilitirìo écoutait le dos tourné les propos du dénommé Selrahc. Il n'en avait que faire, d'ailleurs on aurait pu dire qu'il lui collait un "gros vent" vu qu'il ne lui faisait pas face, cependant il écoutait vraiment ! C'est juste, qu'avec Dilitrìo... Il écoutait, mais il s'intéressa vite à la boîte de carton vide. On aurait pu dire que c'était une boîte de Pandore. Il avait bu le jus de fruit, car il savait ce que le pack contenait... Mais maintenant, il était vide. Il n'avait jamais regardé l'intérieur d'une boîte de jus d'orange vide... Un éclat d'inspiration surgit dans l'esprit du Machina Sapiens, il saisit le carton de jus de fruit et s'exclama :
"A new World !"

Bien sûr, l'hybride trouverait probablement cet acte déplacé vu qu'elle était en train de lui parler. Mais Dilitrirìo se fichait d'elle ! Entre elle et une boîte de jus de fruit vide, il avait déjà fait son choix.
Puis il la jeta en arrière. Le carton rencontra le front de l'Amecronne en rebondissant. Un proverbe chinois bien connu dans des temps anciens surgit dans la tête du savant. Quand tu frappes ta tête contre un vase, ce n'est pas forcément le vase qui est vide... N'ayant pas le savoir de la formulation exacte du proverbe, et n'ayant pas le cran d'en faire part à celle qui s'appellait Sandrupt, il se tut. Selrahc avait apparemment parlé de la mafia scientifique. Le mot scientifique lui était très connu, le mot mafia beaucoup moins, mais le mélange était un mystère total. Dilitirìo avait cru comprendre que le Criminel l'avait déjà vu quelque part. Intéressant mais le Savant n'avait pas vraiment envie d'en parler. Il n'avait pas d'amis, si l'on pouvait dire et s'en faire lui était quelque chose de totalement étranger.
Dilitirìo remarqua alors l'absence soudaine du Docteur Chopper. Il avait disparu, d'un seul coup.
Oh, après tout, c'était un adulte, il pouvait bien se débrouiller.

Fuyant l'ire de l'amecronne, Dilitiirìo lâcha avant de s'enfuir que pour déterminer l'identité du larron, il fallait juste lui demander. Tcch, quel manque de bon sens !
*Après tout, le sang de Polyro, c'est peut-être pas une blague...*
Il se dirigea vers l'homme en train d'uriner et totu en se bouchant le nez de la main gauche, il flanqua une grande claque dans le dos au type. Puis il lui parla avec la voix nasillard de tous ceux qui se bouchaient le nez :
"Bonjour, vous pourriez allez faire ça dans les urinoirs tout de même. Je sais que nous sommes presque des sauvages, mais il nous reste peut-être une once de dignité !"
L'homme surpris, termina sa besogne. Il arranga ses vêtements convenablement tout en regardant le jeune homme, choqué. Puis il hurla de totues ses forces :
"ALERTE ! SUS AUX ENNEMIS !"

Bon et bien, Sandrupt avait sa réponse. Tout de même, l'homme faisait preuve de grands talents en criant, car sa cage thoracique avait un bon potentiel, vu le son produit. Cependant, Dilitirìo ne comprenait pas pourquoi le Pisseur n'avait même pas pensé à sortir le dipsositif d'alerte qui pendouillait le long de sa ceinture. Le Savant voulait lui signaler mais bon, les gens comme ça étaient tellement têtus. Il répondit au cri du pirate par un :
"OUI, SANDRUPT, C'EST BIEN UN ENNEMI !"

Dilitirìo s'amusait, vraiment. Il avait l'impression de tout ruiner seuelment avec quelques actes rapides et brefs. C'était jouissif, mais le tir laser qui lui percuta le torse le fit taire tout de suite. On aurait pu dire que l'adolescent voulait mourir. C'était probable, mais personne ne voulait répondre, car pour que quelqu'un le comprenne, il fallait déjà que le Machina Sapiens se comprenne lui même, parfois. Il ignorait pourquoi il avait joué l'imbécile mais le tir l'avait calmé et il reprit un peu de sérieux, même si un comportement pareil était ce qui composait le savant.
Il se releva avec peine mais s'effondra de suite. C'était un tir paralysant. Peu douloureux mais très embêtant dans ce genre de situations. En attendant la suite des évènements, Dilitirìo regarda la flaque d'urine s'étendre sur tout le couloir. Le stress fit calculer très rapidement quelque chose au garçon. Il cria au pirate de se retourner. Celui-ci le fit mais ce fut une erreur. Le Machina sapiens avait tout calculé, du temps que prendrait son injonction à être prononcée, au temps de réaction du pirate déterminé par les précédents évènements ainsi que la matière des bottes de l'homme. Celui-ci glissa sur sa propre urine et se ramassa comme un imbécile dans son fluide. Dilitirìo, usant du peu de force qui lui restait, lui fit avaler ce liquide jaunâtre avec dégout mais avec un sourire carnassier.

*Rampe !*

[Selrahc]

*Ce type est bizarre…*
*Y a pas à dire…*

Selrahc se demande si le savant leur donnera son prénom un jour ou l’autre, parce que là, c’est super chiant pour lui de tout le temps l’appeler « le Machina Sapiens » !!! Ou même, le savant… Mais apparemment, celui-ci ne semble pas disposé à lui répondre… Selrahc finit tranquillement son sandwich, regardant Sandrupt se faire coller un vent par le savant, tout comme il avait fait avec lui, mais pour lui, il semblait écouter un peu… Alors que là, vive les packs de jus d’orange… Peu après, Sandrupt s’approche de l’ordinateur, et semble mémorisé le chemin jusqu’à l’armurerie. Puis elle se casse, en direction de l’armurerie. Selrahc verrouille l’ordinateur avec un système anti-hack et dont il faut absolument retenir le mot de passe ******, sinon, il ne pourra plus ouvrir une session. Il suit tranquillement les deux clampins, deux ? Que le docteur aille se faire mettre, il espère qu’il est mort dans d’atroces souffrances. Non Selrahc n’a pas été contaminé par le virus des fous ! Et il n’a pas besoin de l’aide d’un docteur qui ne sait pas soigner (cf : la folie rôde)… Sandrupt s’arrête juste devant lui, et signale un connard droit devant. Le savant, apparemment sans armes, fonce (tranquillement) sur l’adversaire. Et cri :

« OUI SANDRUPT C’EST BIEN UN ENNEMI ! »

Il est presque mort de rire (le savant) et Selrahc pouffe dans sa gorge. Mais le pirate se retourne il lui ajuste un tir paralysant dans thorax. Là, Selrahc n’en peux plus, il explose de rire, et se fout de la gueule du pirate quand il tombe comme une merde sur sa propre pisse ! Le savant fait ramper le pirate, et Selrahc, sans âme, marche sans se presser, et écrase de tout son poids la face du pirate avec un pied et les mains dans les poches ! Il prend l’arme que possédait le pirate avec dégout, et colle le canon contre la nuque de sa victime. Il lui tire une fois dans la nuque, ce qui affecte le fonctionnement du cerveau… Puis il l’assome avec un coup de crosse au cas où… Enfin, il retourne rapidement vers les cuisines et se lave les mains et le flingue paralysant (c’est dégueulasse la pisse !). Puis rejoint ses compagnons… Enjambe la flaque et suit le plan jusqu’à l’armurerie sans autre anicroches. Une fois là bas, la porte s’ouvre… Et…

[Sandrupt]

Tout a fait hilare face a l'intervention du gamin envers le pisseur, Sandrupt réussit peu a peu a contrôler son rire. Une fois calmée, elle enjambe l'urine du pisseur, lui écrasant un peu plus la tête dans sa pisse au passage, avant de suivre Selrahc. Ils marchèrent quelques minutes dans des couloirs assez propre, enfin, toujours mieux que les cales puantes, avant d'arriver a l'armurerie. Sandrupt aurait du se douter de quelque chose de bizarre des que la porte s'ouvrit toute seule. Les portes n'étaient pas automatiques au niveau des cuisines. La porte s'ouvrit sur un homme rondelet d'une quarantaine d'années, portant plusieurs mitraillettes communes sous le bras, sans doute pour faire un stock d'armes pour les gardes. Derrière lui se trouvaient deux malabars de 2m15 de haut, équipés de fusils d'assaut de soldats. Eux aussi étaient lourdement chargés en armes pour le réapprovisionnement. Le petit homme rondelet apercut les aventuriers en premier. Il lâcha un cri en même temps que sa cargaison.

"DES PIRATES!!!!!!!!!!!!!"

Sandrupt en profita pour lui claquer la porte au nez, et plongea sur le coté, poussant Selrahc a terre dans le même mouvement. Le bruit de balles ricochant contre la porte se fit ensuite entendre, avant de disparaitre. La porte s'ouvrit. Sandrupt sortit son arme, et la cacha derrière sa jambe.
Sandrupt essaya d'entamer une conversation censée, disant être une passagère accompagnée de ses deux amis, mais les gardes, répondant aux ordres du petit homme, levèrent leur fusil d'assaut. Ils visèrent tous les deux l'amecronne, et appuyèrent sur la gâchette. Sandrupt roula sur le cote, et se releva. Elle plongea vers le garde le plus proche, qui, réagissant instantanément, lâcha une rafale sur la fusilière. Une balle effleura son flanc et une deuxième le traversa. Elle n'eut pas le temps de ressentir la douleur. De toute ses force, elle abattit la crosse du revolver sur le crane du molosse le plus proche. Ce dernier s'effondra dans ses bras. Elle le tint devant elle comme bouclier et commença a s'approcher de l'autre garde.

[Dilitirìo]

Dilitirìo était las. Il avait déjà donné, alors quand l'hybride pénétra dans l'armurerie et qu'elle hurla que des ennemis étaient présents, il soupira avec exaspération. Le tir paralysant l'avait bien amoché. Il se releva avec faiblesse, tenant à peine sur ses jambes. Il pouvait le faire. Il fit un pas, puis un autre. Selon ses calculs, il récupérerait pleinement dans trois à quatre minutes. En attendant, il peinait à se déplacer. Il faillit même glisser sur l'urine mais se ratrappa. Finalement, il s'était éloigné suffisamment et tâta son torse. Rien de grave, parfait. Le Savant ignorait totalement les coups de feu et se massa le crâne. Il se dirigea fébrilement vers la source du bruit et regarda l'amecronne se battre farouchement et se servir d'un des colosses comme d'un bouclier humain. Dilitirìo grogna de mécontentement. Il décida de laisser le travail manuel aux brutes. Il se dirigea vers les cuisines en clopinant et revint avec de quoi boire. Il observa la lutte comme un spectateur tout de même bon public. Il lachait de petites onomatopées quand quelqu'un se faisait frapper ou qu'un tir se faisait entendre. C'était pas trop mal. Il donnait 18/27 à la Polyro. Elle avait prit une balle dans le flanc. C'était très ironique que le docteur soit absent... Tout en regardant le combat d'un air distrait, le Machina Sapiens vit des images se superposer. Il se vit lui même à la place de Sandrupt, en train d'affronter un homme décharné à la peau brune, qui bavait et grognait. Dilitirìo bu son jus de fruit encore plus vite, comme s'il était énervé. Il se vit en train de rouler à terre, poursuivi par le fou. Le Savant serra tellement fort le petit pack en carton qu'il répandit du jus sur ses pieds. Il ignora complètement cela comme s'il n'avait rien eu dans la main et continua de se regarder. Le fou commençait à le frapper, à le griffer et à le démembrer. En arrière-plan, il voyait les ombres se mouvoir lentement, s'agrandir et se rétrécir. Il s'assit, abattu et regarda le fou disparaître en laissant sa propre image baignée dans une flaque de sang assez imposante. Le tout disparu et il vit à nouveau Sandrupt en face du garde. Dilitirìo ne servirait à rien. Il n'avait pas d'armes et les seuls atteignables étaient dans l'armurerie. Sa forme physique était à plaindre et le Machina Sapiens était un peu exaspéré par cette impuissance. Il se leva encore plus difficilement et se dirigea vers le cadavre baignant dans l'urine. Autant faire des choses à sa portée. Il se mit à donner des petits coups de pieds du bout de sa botte sans conviction dans le ventre du pisseur. Il n'avait même pas la force de le tabasser correctement. L'envie n'y était plus de toutes façons. De là où il était, il pouvait toujours voir le combat. Il se lêcha les doigts avec un regard rêveur en s'asseyant sur le pirate et attendit que l'amecronne se débarasse des pillards pour se diriger vers l'armurerie et regarder le contenu de cette caverne d'Ali baba. Il encouragea l'Amecronne par de petits commentaires. C'était le genre de combat de gladiateur barbare et stupide mais amusant quand on abassait son intelligence au niveau de la populace d'antan. Dilitirìo essaya d'estimer combien de sang l'Amecronne perdait-elle et la gravité du tir. Le Machina Sapiens n'avait vraiment pas envie d'aller chercher de quoi soigner la plaie... Si elle lui demandait de l'aider, il refuserait net. Il avait autre chose à faire.
L'adolescent regarda Selrahc. Le Criminel avait récupéré l'arme du pirate. En repensant au tir paralysant, Dilitirìo s'appuya de tout son poids sur le dos de l'homme.
Selrahc l'avait donc déjà vu. Il avait travaillé dans cette mafia ? Probable. Peut-être qu'il l'avait vu en train de se faire humilier par le fou... Un éclat de rage saisit le Savant. Tous les mêmes... Des esclaves des blouses blanches, voire du blanc tout court.
La colère obligea Dilitirìo à s'appuyer encore plus sur le pirate qui commençait véritablement à s'étouffer. Le Savant n'était pas un meurtrier mais commettre un homicide involontaire ne le gênait pas plus que cela... Surtout pour un esclave pareil...

[Selrahc]

La porte s’ouvre, laissant place à trois hommes qui ont fait le plein de munitions. Des gardes. Mais ils ne semblent pas faire la différence entre des pirates des étoiles forts, rapides, efficaces, et deux ados de seize ans qui ne servent absolument à rien. Je ne parle même pas de l’amecrone qui ne représente absolument aucuns dangers… L’homme qui leur fait face, un bon vivant, lâche un cri, et reparti sur le sol d’un même mouvement plus ou moins anticipé, toutes les armes qu’il soutenait à la force de ses bras… Soit pas grand-chose. Mais Sandrupt, dans sa grande connerie habituelle et universelle (cf : quand la folie rôde partie II, quand elle plonge la tête de Krams dans des trippes…), fout encore, comme toujours, ses « amis » dans la merde. Au lieu de s’expliquer avec le gros tas, elle lui claque la porte au nez, ce qui explique la continuité des gestes et faits de leurs nouveaux adversaires… Puis elle se jette sur Selrahc… Mais elle veut quoi en fait ? C’est pas le moment de baiser ! Mais encore heureux, sa décadence n’est pas allez aussi loin… La porte s’ouvre de nouveau, et Sandrupt entame une discussion sur un cessez le feu…

*Mais c’est trop tard, fallait par faire de connerie, en gros c’était obligé que ça se passe comme ça parce que t’es trop conne…*

Selrahc désespéré, roule sur le côté opposé à celui de la conne, et c’est payant, c’est elle qui se prend une balle dans le flanc. Pendant ce temps Selrahc se fait un peu oublier, il regarde autour de lui :
L’ameconne a tabassé le premier garde, mais perd beaucoup de sang.
L’autre adolechiant regarde l’ameconne se battre, dans un grand ennui. Il semble perturbé par quelque chose et rabat sa colère sur le clampin éponge.
Il arrive derrière le garde et lui tire dans le dos à bout portant avec le pistolet paralysant. Cependant le garde résiste et se retourne, file un coup de crosse à Selrahc puis colle son canon sur le front du criminel et appuie sur la gâchette… Clic… 3 seconde sans aucun mouvements… Puis le hacker lui ajuste un coup de pied mémorable dans l’entrejambe. Le castré se plie en deux, Selrahc en profite, chope sa tête à deux main, la balance en arrière et la ramène très vite vers le bas en remontant son genou. Le nez craque, tout écrasé, et l’homme s’effondre, mort, le cartilage du nez lui est remonté dans le cerveau.

« T’en a pas marre de foutre la merde partout toi ? »

Des armes ! Plein d’armes ! Selrahc prend deux flingues quelconques. Et récupère deux grenades. Il trouve aussi un sac à dos militaire, dans lequel il met des munitions, son ordinateur, sa clef USB. Il regarde les autres faire le plein tout en s’approchant du savant.

« Tu te sens bien ? Sa va ? Si t’as un problème faut le dire… »

Ce n’est pas dans le style habituel de Selrahc, mais il veut garder un œil sur ce machina sapiens.

[Sandrupt]

Sandrupt fit une rapide analyse de ce qui c'était passé. Les gardes étaient morts assez rapidement, Selrahc et elle même avaient dut s'améliorer en matière de combats. Elle avait pris une balle dans le flanc, mais la balle n'avait apparemment touchée aucune organe vitale, et elle était ressortit. Elle n'était pas médecin, mais elle savait qu'elle ne courait aucun danger imminent. Il allait par contre falloir qu'elle bouche le trou formé par la balle. Elle s'approcha donc d'un des corps, et entreprit d'arracher des morceaux de tissu. Elle ressentait très peu de douleur, pour une raison qui lui était inconnue. Sans s'en demander d'avantage, elle réussit a peu près a arrêter le flot de sang qui coulait de sa blessure. C'est alors qu'elle remarqua quelque chose d'étrange. Sur la scène du carnage, quelque chose manquait. Sandrupt se repassa le combat en boucle, regarda les corps... Il n'y en avait que deux. Le petit homme n'était plus la. Sandrupt doutait fortement qu'il reviendrait les chercher. Il ne voudrait sans doute pas tomber sur un groupe plus nombreux de pirates.
Avant d'aller annoncer cette nouvelle aux deux autres, elle entra dans l'armurerie. La salle était de taille moyenne, et des rangées d'armes bien ordonnées était tout ce que cette salle contenait. Au bout de quelques minutes de recherche, elle trouva ce qu'elle cherchait. Le rayon des mitraillettes. Elle en saisit une assez légère, et entreprit de l'essayer. La cadence de tir était bonne, et le recul était faible. Elle se dirigea vers les munitions et en fit le plein.
Elle sortit ensuite de l'armurerie, et s'approcha dans le dos de Selrahc. Elle se dressa de toute sa hauteur, et posa sa main sur l'épaule du gamin, tout en se raclant la gorge. Elle lui annonça ensuite d'une voix qui pourrait paraitre calme, mais ou l'effort de retenir sa fureur se faisait ressentir:

"Dit moi, tu n'en a pas marre de critiquer tout ce que je fais? Tu penses peut être que les gardes auraient attendu que l'on discute du beau temps avec eux avant de nous pourrir la tronche? Ils nous prenaient pour des pirates! Des pirates, tu comprends ce mot? Et puis, tu n'arrêtes pas de m'engueuler, mais a quoi tu sert toi? Hein? Tu me prends pour une conne, je le vois dans tes yeux, mais sans moi, tu te serais pris la première rafale de balles! En plus, tu me pense conne, mais qui a une attitude bizarre suivit de grands blancs, comme si tu te parlais a toi même? Donc pour une fois, tu vas arrêter de me faire chier, car on a autre chose a faire que de s'engueuler... Et puis, il y a l'autre gros la qui a disparu, alors on se barre."

Sandrupt essaya de se retenir de foutre un méchant pain dans la gueule, et malheureusement, réussit. Quel plaisir cela lui aurait procuré... Un de ces quatre, elle allait lui mettre un poing dans l'entrejambe... Sandrupt frissonna de plaisir rien que d'y penser. Ensuite, elle avança de quelques mètres dans la suite du couloir. Il y avait un embranchement. Elle allait devoir attendre le mec avec la carte... Pour passer le temps, elle sortit son MP7 de sa poche, et entreprit de se noyer dans de la bonne musique, en commençant par Dead To Rights, avant d'enchainer directement sur Riot, et pour finir Take Back The Fear. Elle rangea ensuite son MP7, soulagée.

[Dilitirìo]

Dilitirìo regarda un peu répugné, Selrahc tuer le deuxième garde en lui transperçant le cerveau par le biais des cartilages du nez. Joli mort, ce criminel adolescent savait comment tuer quelqu'un... Quel monde de brutes...
Il fit le plein d'armes et alla voir Dilitirìo pour lui demander si ça allait. Un peu déplacé, mais bon... Le Savant détourna la tête et marmonna quelque chose d'inaudible. Il n'avait pas envie qu'on se mêle de ses affaires. Ses problèmes sont les siens...
Puis Sandrupt s'engeula avec le Criminel. Il ne pouvait s'empêcher de ricaner un peu. Elle l'était, c'était ça le problème.
Le Machina Sapiens se dirigea vers l'armurerie. En vérité, il ne voulait prendre aucune arme présente dans les rangées. Il n'aimait pas particulièrement les armes à feu.
Il survolait les articles, la tête ailleurs et pensait au bon vieux temps, quand il pouvait boire du jus de fruit tranquillement.
Il s'arrêta en voyant un pistolet paralysant. Une arme qui ne tuerait personne... Un bon choix pour Dilitirìo. Verser le sang l'effrayait un peu et il n'en connaissait pas les conséquences. Il se saisit maladroitement du pistolet et le fourra dans sa poche, manquant d'appuyer sur la gâchette en même temps.
Dilitirìo regarda le reste des rangées tout en pensant à la suite. L'homme apeuré s'était enfui. Il fallait se cacher rapidement, car le Savant craignait l'arrivée de pirates, ameutés par les tirs et les cris. Il récupéra un pack de soin en imaginant la tête de Sandrupt quand elle verrait qu'il avait découvert ce qui pouvait éventuellement lui sauver la vie. Il se dirigea vers ses deux compagnons et donna le pack à Sandrupt. Sans dire un mot et regardant ses pieds, le Machina Sapiens se mit à déambuler les couloirs. Il avait pensé se cacher un peu plus tôt, mais en fait, il n'en avait plus vraiment envie. Marcher indéfiniment lui permettait de se changer un peu les idées. Il avait l'impression que les ombres guettaient, quelque part. Sans se soucier de ce qu'il fallait faire pour survivre, l'adolescent se déplaça lentement vers une destination inconnue.
Il arriva dans une immense salle, probablement pour les secondes classes. Des pirates parlaient à l'autre bout, positionnés en cercle. Des tables jonchaient de ca et là la pièce et de grands buffets la parcouraient. Quelques otages avaient été faits et ils commençaient à être emmenés dans une autre partie du vaisseau.
Le Savant resta hagard devant cette scène, bien visible. Les malfrats ne l'avaient pas encore vu et Dilitirìo semblait lassé de cette mascarade et resta bien droit comme un i.
Des fauteuils pouvaient leurs servir de couverture, mais Dilitirìo trouvait ridicule de ne pas les utilsier convenablement, alors il s'assit sur un des fauteuils et regarda s'il n'y avait pas un truc à lire avant qu'il ne se fasse prendre en otage. Il se saisit d'un magazine et le jeta presque aussitot. Les nouvelles sur les stars et célébrités l'intéressaient encore moins que... les choses normales...
Le journal glissa sur le bord de la table et s'aplatit au sol dans un petit "flap". Le Savant se demanda si le bruit pouvait être entendu. Il regarda, la main sur le menton, les pirates qui avaient ruiné le voyage.

[Selrahc]

Selrahc regarde le savant qui ne leur a toujours pas donné son nom alors qu'il psalmodie dans sa barbe. Plus il le regarde, plus il se dit qu'il l'a définitivement vu entrain de se faire démembrer par un fou. Les images reviennent petit à petit à Selrahc, ce qui lui déplaît vu que c'est la période la plus... la plus... enfin la moins glorieuse de sa misérable vie. Il avait besoin d'argent, de protection vis à vis des flics... Et il est allez voir la mafia, la plus grosse erreur...

Il arrête momentanément de s'apitoyer sur son sort. Après que Dilitirio ait donné le médikit à Sandrupt, il s'éloigne au travers des couloirs. Sans se poser des questions, sachant déjà que l'adolescent se déplace sans connaître la direction, et sans aucun buts, il le suit. La monotonie des couloirs, du papier peint, ainsi que la moquette lui indique que l'on est plus dans la section première classe, mais plutôt dans la seconde. La troisième ne possède pas de moquette... Son appart' sur Mysrios lui manque terriblement.

*C'est pas le moment de penser à ça...*

Il ne s'arrête pas, collant à Dilitirio. Lorsque celui-ci entre dans une pièce énorme, Selrahc ne se pose pas de questions et continue sur le chemin qu'a tracé Dilitirio. Les pirates s'amusent à tabasser un pauvre type. Le criminel s'assoit dans un fauteuil en direction des pirates, pour pouvoir voir ce qu'il font.

Le pauvre homme subit des coups un peu partout, plié en deux à cause de la sensibilité de ses organes génitaux. Mais Dilitirio ne s'en soucie pas, concentré sur le choix d'un magasine. Mais les différentes possibilités de lecture peu instructives ne l'intéressent pas. Du coup il choisit un journal au pif, et le rejette sur la table. Celui-là tombe parterre en faisant un gros flop. Selrahc regarde le titre: Mars attack.
C'est très tonitruant... Il le prend, et ouvre à la page du "Mars attack": c'est un essai sur un événement sans précédant, que ce passerait il si Mars était attaquée? Pas du tout intéressé, il rejette lui aussi le magasine qui refait un gros flop. Mais les pirates viennent tout juste de finir de démembrer l'homme, qui gît, éparpillé un peu autour d'eux. Les pirates se retournent, non, ce n'est définitivement pas des Pirates des Etoiles, légendaires défenseur de la nature... C'est la mafia...

*Oups...*

"Ah enfait machin... on bouge ou on se laisse buter par ceux qui t'ont démembré, tué, usé, trafiqué, et surtout... injecté ce que Neil Otherson a produit?"

Selrahc soutient son regard, avec une petite lueur de saloperie dans le regard, faut dire que c'est un connard d'utiliser cet argument maintenant.

"C'est vrai que ça voudrait aussi dire que tu devrais me tuer. Mais, je garde espoir qu'un jour tu me pardonnes ma faute. Qu'en voulant survivre j'ai provoqué ta douleur."

*Maiseuhhh, pouquoi t'as dit ça?*
*Tu veux pas qui nous pardonnes un jour...? c'est sûrement le seul apte à être ami avec toi...*
*...*

[Dilitirìo]

HRP : On saute ton tour Sandrupt, la rame d'attendre.

Diltirìo regarda les pirates se retourner au son du second claquement que provoquait le magazine. Argh, Selrahc l'avait battu. Il avait fait plus de bruit.
Les pirates avaient l'air vraiment énervés de voir des gamins accompagnés d'une adulte se balader tranquillement. Leur rage n'avait pas été estompée par le punching ball qui n'avait pas duré bien longtemps.
Selrahc parla à Dilitirìo. Il écouta distraitement en regardant les mafieux s'approcher( il leur sourit amicalement, aussi). Son intelligence artficielle mouline et répète de nombreuses fois les paroles du Criminel. Les pièces du puzzle s'assemblèrent et Dilitirìo regretta d'avoir jeté le magazine. Il voulait se changer les idées. Il aurait bien déchiré ce torchon.
Sans regarder Selrahc, il répondit avec un ton qui ne changea pas de l'habituel mais qui semblait plus colérique (n'essayez pas de trouver une explication logique).

"Tu sais tant qu'à faire, tu peux me donner mon nom de rat de laboratoire, que tu connais surement. Ca devait être jouissif d'expérimenter des choses sur les autres, non ? En tout cas, j'aimerais bien essayer proprement, un jour. Enfin, tu as l'air d'être un cas toi aussi. Il y a des signes qui ne trompent pas."

Le Savant se leva et agita la main pour que les pirates le voient bien. Ils arrivèrent en trombe en geulant des choses incompréhensibles. Quatre rats. Déçu de n'avoir aucune substance non recommandable aux mineurs sous la main, il se contenta de serrer la main du pirate avec un grand sourire. l'homme en souriait pas. il était surpris par ce comportement particulier. Son expression se crispa et il tomba à genoux, tenant toujours la main du Savant. Dilitirìo souriait toujours mais s'arrêta bien vite, se rendant compte que sa couverture était déjà compromise.
En effet, le réalisme était peu efficace quand on voyait les doigts de Dilitirìo caresser des phalanges nues. Le Savant se demanda pourquoi la dégénérescence avait été aussi rapide. peut-être que ses émotions et sa colère avait produit de l'adrénaline qui avait stimulé ses facultés de modifications cellulaires. L'adolescent se donna en spectacle en faisant fondre le reste du bras du pauvre pirate qui hurlait comme un torturé. Diltirìo retira immédiatemment sa main, car il avait cru s'entendre hurler de douleur. Il pensa à la souffrance endurée dans ces lieux de désolation et de mort. Ses plaies avaient été rouvertes grâce à Selrahc et maintenant il tremblait, demandant le pardon du pauvre homme qui n'était qu'un rat soumis aux caprices de son scientifique.

[Selrahc]

*Son nom, son nom, c'est...*

"Dilitirio..."

Il a raison, Selrahc est plus qu'un cas... Il lui vient justement à l'esprit, que Dilitirio pourrait être interressé par les expériences sur les schyzos, ce qui lui fait immédiatement regretter ses paroles et actes passés... La vue des mafieux ne fait pas peur à Selrahc, qui regarde Dilitirio leur sourire et faire des signes de la main. Ceux ci s'approchent, et Dilitirio se lève et sert la main du premier à portée. Selrahc est surpris, mais quand il se rend compte que c'est pour dégénérer la main du pauvre bougre, il fait une grimace, voilà autre chose qu'il ne voudrait jamais subir. Lui aussi se lève, et abrège d'une balle dans la tête la pauvre victime, sous les yeux de Dilitirio, qui est relativement choqué par ces propres actes. Puis il sort son deuxième pistolet, et tire dans le tas, vidan les deux pistolets de chaque balles qu'ils contenaient. Un des mafieux s'effondre directement, une balle dans le coeur. Un amecron se jette sur le côté et riposte... le canapé n'est pas une bonne protection, et Selrahc lui loge une dizaine de balles avant que lui aussi ne tombe, mordant la moquette... Le dernier, après une balle dans le genou, décide d'implorer la pitié de l'être sans coeur qui se trouve devant lui. Selrahc l'épargne, il sait qu'avec une balle dans la rotule, il ne peut que mourir sans soins intenses, mais demande:

"Alors Clash (cf: les enregistrement vocaux de Selrahc)? Pas trop déçu de faire partie des perdants?"

"Tu sais aussi bien que moi qu'aucun d'entre nous ne s'en sortira..."

"C'est le chef qui t'as envoyé ici pour me descendre? Pourquoi était-il là alors?"

"Parce que je voulais m'assurer qu'un petite ordure dans ton genre crève dans les pires condition, Selrahc..."

"Chef!"

Selrahc place un sourir en coin: le chef de la mafia scientifique. Celui là même qui dirigeait le labo que Selrahc a fait prendre d'assaut par les forces spéciales, et qui écoutait les énigmes de Dilitirio. Le labo où Dilitirio résidait pendant les dernières expériences, ou lui même a programmé des robots médicaux, des robots de guerre, réparé des armes, consolidé les défenses automatiques, etc... Frère du gouverneur de Mysrios et de la galaxie Moctaris 2, cette crapule est sûrement une des pires de l'univers.

"Si t'es là, c'est sûrement parce que t'as un moyen de t'en sortir, connard?"

"Toujours aussi naïf, hein? Le jour où je t'ai proposé de l'argent pour ton boulot, te doutais-tu que tu n'allais pas en voir la couleur? Mais tu as gagné cette partie, je n'aurais pas du te laissé sortir..."

"Réponds à ma question... pour l'instant c'est moi qui ai les flingues, et toi qui es dans la ligne de mire..."

"Au moment même de ma mort, le draconide passera à l'attaque... et rasera la zone où mon cadavre gît, que vas tu faire?"

Un duel de regards s'engage...

"Dilitirio, c'est ce type qui a commendité toutes les expériences sur toi, les autres, et qui te sequestrais dans ce labo. il gardait un oeil sur toi en faisant semblant d'aimer tes énigmes pourries... Comment t'es tu échappé Dilitirio?"

Il se retourne vers Dilitirio, le regard serieux, puis vers le mafieux.

"Bye Clash!"

La détonation retentit, le Chef a tiré en même temps que Selrahc achève Clash... Selrahc attends, aucune douleur ne vient.

*Qui? Dilitirìo? Sandrupt? le canapé?*

Spoiler:

petite image de draconide^^ cliquez dessus pour la voir en grand

[Sandrupt]

Sandrupt accepta le pack de soin de la part de son nouveau compagnon. Elle passa quelque temps a panser ses plaies. Elle marmonna un "merci", mais son compagnon était déjà partit. Une fois ses plaies pansées, elle bougea expérimentalement. Elle n'avait plus mal. Il allait falloir qu'elle remercie le gamin... Elle partit à leur poursuite, sans se presser. Au bout d'un moment, elle entendit des coups de feu. Elle se mit à courir, pensant qu'elle loupait quelque chose de grave. Elle arriva donc dans une salle assez grande, jonchée de corps. A plat ventre devant le gamin qui lui avait donné le pack de soin se tenait un homme, qui tenait le squelette de son bras avec son deuxième bras. Il était mort. Une pensée se fraya un chemin dans son cerveau. Dégénérescence. Ce gamin... Il avait fait ça?!?! Sandrupt eu juste le temps d'apercevoir un deuxième homme, vivant, mais avec la rotule explosée avant que l'attention de Sandrupt soit dirigée vers un homme au fond de la salle. Elle n'écouta pas la discussion qui avait lieu entre Selrahc et cet homme, mais elle compris qu'il s'agissait du chef de quelque chose, et qu'il avait un moyen de menace qui empêchait Selrahc de l'abattre. Peu après, Selrahc, qui se trouvait aux cotés de l'homme a terre, avec un pistolet sur sa tempe, appuya sur la gâchette. Au même instant, le chef avait lui aussi tiré. Bizarrement, la balle n'atteint pas sa cible, Selrahc. Elle vint se coincer entre de plaques de métal au plafond. Le chef ne savait apparemment pas tirer... Sandrupt profita de l'étonnement de l'homme pour lui envoyer une rafale de balles dans les jambes, en essayant de faire des dégâts les plus légers possibles. L'homme tomba a terre. Sandrupt en profita pour lui enlever l'arme des mains. Elle mit son pied sur le dos de l'homme, l'empêchant ainsi de se relever. Elle remercia le gamin, et lui demanda son nom. Elle remit ensuite son attention sur l'homme a terre. La manière dont il s'était tenu quelques moments auparavant lui rappelait vaguement quelqu'un. Aussi, le physique de l'homme lui rappelait quelque chose, mais elle eu beau fouiller sa mémoire, elle ne trouvait qu'une ombre, ou un souvenir un peu trop flou a son gout, comme si ce souvenir avait été effacé de sa mémoire. N'arrivant pas a attraper le souvenir, Sandrupt mit un genou sur un bras de l'homme, et enfonça l'autre dans ses cotes. Elle lui saisit les cheveux, et releva sa tête. Oui... Elle avait définitivement vu cette face de rat quelque part. Son visage lui rappelait de vives douleurs parcourant son corps, suivit d'une douleur plus stable ayant une durée bien plus longue. Quelque peu déconcertée, elle prit quelques minutes a remettre son cerveau en place. Elle s'adressa ensuite a l'homme:

"Si tu nous fait sortir d'ici, on pourrait te laisser en vie tu sais?"

Elle regarda ensuite le reste du groupe, en leur lançant un regard interrogatif, pour savoir ce qu'ils devraient faire de l'homme.

[Dilitirìo]

Dilitirìo regardait les personnes autour de lui le presser pour avoir une réponse. Il avait l'impression qu'une horde de scientifiques s'amassaient autour de lui tels des corbeaux. Il recula, énervé de voir du blanc et des scientifiques partout. Il était vraiment parano. La suite des évènements fut confuse et Dilitirìo regarda Sandrupt soulever le chef de la mafia pour l'examiner. Elle avait l'air de s'intéresser à lui un peu plus qu'il n'y fallait. Dilitirìo s'avança et le regarda. Devant lui se trouvait un gros rat. Encore plus puant, sale et porteur de micro-organismes que le rat qu'était Dilitirìo. Ils n'étaient pas du même monde et il avait déjà compris la façon de penser du chef. Aucun intérêt. Le Machina Sapiens n'avait ressenti aucune animosité envers le responsable de ses souffrances et cela était très bizarre.
Dilitirìo pensait que c'était une bonne idée de chercher un endroit plus sûr pour essayer de faire cracher le morceau au chef mais il cessa de réfléchir. Il n'était penseur que quand cela l'arrangeait. Et pour le moment, il n'avait pas envie de penser. Il s'assit donc sur le canapé et regarda la scène. Il planta ses yeux sur la vermine de mafieux et avec un petit sourire victorieux, il regarda ailleurs. Il passa ses yeux sur Selrahc et le scruta de manière à lui signaler que le dialogue était pour le moment prohibé. Il ferma les yeux avec un petit sourire en coin, croisa les jambes, mit ses mains derrière la tête et chercha le sommeil.
Il calcula ses chances de survie à 9% si on ne tuait pas le chef. Amplement suffisant. En fait, il se fichait un peu de l'issue de tout cela, car elle résulterait probablement au décès du Savant. Il aurait bien aimé se cacher dans un coin avec des sucreries et se reposer tranquillement, mais les rats sont toujours pourchassés.
Il pensa donc à des énigmes stupides et autres mélanges biologiques qu'il aimerait bien réaliser tout en baillant plusieurs fois.
Il prit une position confortable, donc roulé en boule au fond du canapé, toujours souriant, et s'abandonna au confort.

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